Le 10e Festival international d'Oran du film arabe (FOFA) aura lieu du 25 au 31 juillet 2017. Une quarantaine de films seront projetés entre compétition officielle et projections spéciales en présence de plusieurs invités, cinéastes, comédiens, producteurs et critiques. Les projections auront lieu aux salles Maghreb, Essaada et la Cinémathèque. Le Festival international d'Oran du film arabe (FOFA), qui a résisté à toutes les tempêtes, célèbre cette année son dixième anniversaire. Une étape pour faire un premier bilan. Un livre va restituer l'évolution de cette manifestation cinématographique au fil du temps et des changements et sera publié durant le festival, prévu du 25 au 31 juillet 2017. Depuis ses débuts, en 2007, le festival a connu plusieurs commissaires : Hamraoui Habib Chawki, Mustapha Orif, Rabéa Moussaoui et Brahim Seddiki. L'équipe de Brahim Seddiki, qui est journaliste et poète, poursuit le parcours d'un festival qui arrive, en dépit de tout, à s'imposer dans l'agenda des manifestations culturelles dans le monde arabe et en Méditerranée. Brahim Seddiki a rencontré, mercredi, la presse à Oran pour donner les grandes lignes de la 10e édition. Il a précisé que le comité de sélection a reçu 500 films, pour finalement n'en retenir que 31 pour les trois compétitions (longs et courts métrages, documentaires). «La qualité et la nouveauté ont été les principaux critères pour sélectionner les films», a souligné Brahim Seddiki. L'Algérie sera représentée par trois films dans la section longs métrages : En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui (projeté en avant-première algérienne), El Achiq de Amar Si Fodil et Augustin, fils de ses larmes de Seif Samir (coproduit avec la Tunisie). Les couleurs algériennes seront défendues par le jeune Mohamed Yargui avec Je te promets dans la section courts métrages. Pour le documentaire, l'Algérie s'engage dans la course avec Hzam de Hamid Benamra, Une enquête au paradis de Merzak Allouache et Chahine, le cinéma et l'Algérie de Salim Aggar. Dans cette section, la compétition sera rude avec la présence notamment d'Une maison dans les champs de la marocaine Tala Hadid, de Saida malgré les cendres de la tunisienne Soumeya Bouallegui, La chasse aux fantômes du palestinien Andouni Riadh et A Maid for each du Libanais Maher Abi Samra.