Pour gagner le marché européen futur, les entreprises doivent s'adapter et se conformer aux exigences internationales. Du point de vue strictement environnemental, il s'agit d'adopter une politique industrielle préventive fondée sur les instruments de management environnemental. Plus schématiquement, pour être compétitif, il faut être labellisé et pour être labellisé, il faut être certifié. C'est à ce titre que le département de Chérif Rahmani a signé, hier, au siège du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement une convention venant renforcer le dispositif législatif et institutionnel en mettant en place le certificat environnemental ISO 14001. Cette collaboration entre le Conservatoire national des formations à l'environnement et le Programme de la coopération technique allemande a pour objectif de donner un outil de management global de l'entreprise. Pour ce faire, il est convenu de renforcer les capacités des consultants et de mettre en place un système de management environnemental au sein de six entreprises algériennes. Quatre auditeurs internes viennent de parachever leur formation et pourront exploiter leurs connaissances au sein de ces mêmes entreprises. Les entreprises pilotes sont la nouvelle Conserverie algérienne de Rouiba, l'Office national de l'assainissement à Baraki, le groupe Sim de Blida, le laboratoire Venus de Ouled Yaïch à Blida, Tonic emballage de Staouéli, les Dérivés bitumes Algérie, et l'Entreprise nationale des industries de l'électroménager ENIEM à Tizi Ouzou. Dans un autre registre, une seconde convention a été signée hier par le ministère de l'Environnement. Mais celle-ci concerne les déchets hospitaliers. Cosignataire, l'ambassadeur de Belgique a rappelé la longue amitié entre l'Algérie et la Belgique et leur collaboration dans différents secteurs. Hier, c'était l'hôpital de Kouba, Bachir Mentouri, qui a bénéficié de cette nouvelle opération d'un coût de 575 000 euros. Evalués à 5 tonnes par mois par le directeur de l'hôpital, M. Chaouche, les déchets de soins font désormais l'objet d'une attention particulière. Ainsi, l'opération consiste à étudier l'organisation du tri, du circuit de collecte des déchets et établir un audit de l'incinérateur et de la station de traitement des effluents liquides hospitaliers et leur réhabilitation.