Le sixième Salon national du livre a ouvert ses portes hier, à la Bibliothèque nationale d'Algérie (BN), à Alger. Initiée par le Syndicat national des éditeurs de livres (SNEL) et la BN, cette manifestation qui s'étend jusqu'à 8 décembre prochain est marquée par la participation de soixante maisons d'édition, lesquelles présentent au public 45 000 titres. La superficie réservée à cet effet est de 1000m2. Rencontré sur les lieux, le président du SNEL et de l'Union des éditeurs maghrébins relève que ce salon a pour objectif de permettre aux éditions nationales d'« émerger, notamment les éditions qui n'ont pas pris part au 11e Salon international du livre d'Alger (Sila) faute de moyens financiers » et de « mettre en valeur la production nationale » en la matière. Aussi, cette manifestation « constitue une occasion » pour les « lecteurs qui n'ont pas visité le Sila, faute de temps ou de moyens, de s'approvisionner en livres qu'ils cherchent ». Le fait que le Sila s'est déroulé entre les 30 octobre et 10 novembre, ajoute le même interlocuteur, « n'aura aucune incidence sur le nombre de visiteurs intéressés par ce salon. Nous nous attendons à une affluence importante ». De nombreuses rencontres sont programmées en marge du salon. Des présentations d'ouvrages, dont L'école et son rôle dans l'émancipation de la lecture, éditions Le livre et la lecture, et « Analyse et traitement des défauts », présenté par le Dr Amar Ghoul, des conférences-débats sur « Les idées et les choses » avec un psychanalyste et « Le stress et sa prise en charge » avec un rélexothérapeute. Par ailleurs, la Bibliothèque nationale d'Algérie procédera à l'inauguration du siège du Festival amazigh, dont on ignore encore les derniers détails, et au lancement de la semaine culturelle sur l'histoire du drapeau national (du 6 au 12 décembre) dans le cadre des festivités du 11 décembre 1960. Le 7 décembre, des prix d'honneur seront remis aux éditeurs et le public pourra découvrir l'exposition sur « la transition entre le signe de la main et le signe berbère » de Maya Azeggagh.