Le coup d'envoi de la saison 2017-2018 de la Ligue 1 sera donné ce vendredi. Beaucoup de dirigeants de club algérien ont tendance à faire appel aux entraîneurs étrangers. Si au début de la saison passée, il n'y avait que trois étrangers à la barre technique des clubs de l'élite, le chiffre est reparti à la hausse en prévision de la prochaine édition du championnat. Ils sont, à cet effet, six à coacher les clubs de la Ligue 1 ce week-end pour le compte de la première journée. Deux d'entre eux sont des «rescapés» de la saison passée. Il s'agit du Belge Paul Put (USM Alger) et de l'Espagnol Josep Maria Noguès (Paradou AC), l'un des trois nouveaux promus de la Ligue 1. Les quatre autres, nouvellement recrutés, sont le Français Bernard Casoni (MC Alger), le Franco-Serbe Ivica Todorov (CR Belouizdad), le Tunisien Moez Bouakaz (MC Oran) et le Français François Bracci (DRB Tadjenanet). Les deux premiers (Casoni et Todorov) sont à leur première expérience en Algérie. Lors de la saison passée, ils étaient trois étrangers à débuter le championnat de la Ligue 1, en l'occurrence le Franco-Portugais Didier Gomes da Rosa (CS Constantine), le Français Sébastien Desabre (JS Saoura) et Moez Bouakaz (RC Relizane). Mais leur nombre était nettement plus important au début de la saison 2015-2016 puisqu'ils étaient pas moins de sept entraîneurs étrangers (huit après les quelques premières journées) à être sur le banc des clubs de l'élite. Il s'agit d'Arthur Jorge (MC Alger), Alain Michel (CR Belouizdad) et Jean-Michel Cavalli (MC Oran), tous trois reconduits, ainsi qu'Hubert Velud (CS Constantine), Bernard Simondi (JS Saoura), Alain Geiger (MO Béjaïa) et Dominique Bijotat (JS Kabylie), avant que le RC Arbaâ ne fasse appel au Franco-Serbe Daniel Darko Janackovic quelques semaines seulement après l'entame de l'exercice. En somme, la forte présence des entraîneurs étrangers n'est pas nouvelle. Périodiquement, les dirigeants de club algérien se ruent sur les «compétences» étrangères pour diriger leurs équipes. Mais rares sont ceux qui leur accordent beaucoup de temps pour asseoir leurs stratégies. La chose est bien évidemment valable aussi pour ce qui est des techniciens algériens.