Organisée par la Fédération nationale des associations de parents d'élèves, portant sur le thème « Contribution et rôle des associations de parents d'élèves », la journée d'étude, qui s'est déroulée jeudi dernier au lycée Mériem et Fadila Saâdane, devait débuter par un exposé sur l'état d'avancement des réformes engagées dans le secteur de l'éducation dans la wilaya de Constantine. Le premier responsable du secteur, s'adressant à un parterre composé essentiellement de représentants d'associations, de syndicats, de chefs d'établissements scolaires publics et privés, d'enseignants mais encore d'élèves invités à l'occasion, a tenu à signaler les réalisations à ce jour comptées en matière notamment d'infrastructures scolaires. Abordant le chapitre objet de cette journée d'étude, l'orateur a fait montre sa déception quant à la défection et à l'absence sur le terrain des associations de parents d'élèves. Il signalera à ce titre « le manque d'entrain et de vitalité de ces associations, carences qui pèsent fortement sur le milieu scolaire ». Ce qui le conduit à souligner « la nécessité d'un travail de rapprochement entre l'administration et ces associations et ce, par la voie sereine du dialogue et de la concertation, par l'établissement de passerelles entre les différents intervenants dans le secteur de l'éducation ». Après un rappel succinct des orientations et des recommandations qu'il avait préconisées en début d'année, le wali de Constantine annoncera la création de commission de mise à niveau des établissements scolaires auprès de chaque daïra, la création d'un comité technique au niveau de ces mêmes circonscriptions et la poursuite de l'opération de réhabilitation des infrastructures scolaires. Le wali devait par la suite prêter attention à quelques intervenants (es), qui, dès la parole prise, se sont attelés à débusquer les défaillances et autres incohérences du secteur. Ainsi, la représentante de l'association des enfants hospitalisés a relevé « la marginalisation en période d'hospitalisation des élèves ». Elle a en outre dénoncé « la mise à rude épreuve d'une scolarité qui devrait requérir plus d'attention de la part des responsables et de toute la société ». Le retour aux « classes spéciales » telles que désignées et organisées par la législation, mais qui, aujourd'hui, sont délaissées, cependant que des élèves malades s'en trouvent durement pénalisés, et à défaut d'une prise en charge et d'un suivi sérieux, ils sont honteusement déclarés « attardés mentaux », malheureuse situation évoquée par un psychologue.