Espagne Le gouvernement conservateur espagnol a annoncé, hier, un recours devant la Cour constitutionnelle pour éviter le vote au Parlement de Catalogne d'une loi organisant un référendum d'autodétermination dans la région. «Le gouvernement a demandé à la Cour constitutionnelle de déclarer nuls et sans effet les accords adoptés», a annoncé à Madrid la vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, en référence à l'admission de cette loi à l'ordre du jour du Parlement catalan hier. Elle l'a présentée comme «un coup de force», digne de «régimes dictatoriaux». ». Egypte La torture de détenus politiques en Egypte «constitue probablement un crime contre l'humanité», a estimé l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), dans un rapport rendu public hier. Depuis la chute du président islamiste, Mohamed Morsi, en 2013, puis l'élection de Abdelfattah Al Sissi, ex-chef de l'armée, en 2014, les ONG internationales et égyptiennes dénoncent régulièrement l'action des agents de sécurité. Au moins 60 000 personnes ont été arrêtées durant cette période, selon HRW. Dans le rapport de 63 pages intitulé «Nous faisons des choses déraisonnables ici, torture et sécurité nationale dans l'Egypte d'Al Sissi», HRW publie les témoignages de 19 victimes de torture, obtenus lors d'entretiens réalisés sur place en 2016 et 2017. Palestine L'Autorité palestinienne a dénoncé les propos «inacceptables» de l'ambassadeur américain qui a évoqué une «prétendue occupation» de la Palestine par Israël. Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat, souligne que l'occupant israélien a accéléré la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés au cours des récents mois. «De telles actions et pratiques n'auraient pu se produire sans la complicité de la communauté internationale», a déploré le principal négociateur palestinien dans les discussions avec Israël, aujourd'hui au point mort. Il a affirmé que les commentaires de l'ambassadeur américain, David Friedman, la semaine dernière dans lesquels il se réfère à une «prétendue occupation» (des Territoires palestiniens) s'apparentent à une tacite approbation de la politique israélienne. Sahel Des experts en défense et sécurité ont suggéré mardi à Ouagadougou la mise en place d'un «plan Marshall» pour faire face aux défis sécuritaires dans la bande sahélo-saharienne, ciblée par des attaques terroristes en série. Ouvert mardi en présence de l'ancien président ghanéen, Jerry Rawlings, un colloque rassemblera durant trois jours dans la capitale burkinabè des centaines de scientifiques, d'universitaires et de militaires venus d'une dizaine de pays africains et européens pour échanger sur leurs expériences et dégager des «pistes» contre les attentats et la criminalité transfrontalière.