Les départements de la Formation et de l'Enseignement professionnels et celui des Participations et de la Promotion des investissements se sont rencontrés, hier, à Alger, lors d'une journée d'étude, en vue de sceller une convention-cadre visant à mettre en place un programme de formation pour 80 entreprises, 80 managers et 4000 travailleurs. Ce programme rentre dans le cadre du programme Meda II qui consacre une enveloppe de 60 millions d'euros et qui vise à soutenir les entreprises publiques par la formation continue. El Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, a précisé au terme de cette rencontre que l'objectif de son département à long terme étant d'atteindre 1000 entreprises publiques. Le département de M. Khaldi, après avoir déjà rencontré les responsables des PME-PMI, hier, c'était le MPPI qui avait à en faire de même avec le ministère chargé du développement rural, du patronat et la pêche pour concrétiser les mêmes accords. Ces rencontres seront sanctionnées par la tenue, à la fin du mois de janvier 2007, des premières assises de la formation professionnelle qui doit trancher sur l'élaboration d'un plan de formation. Cela étant, les participants à la rencontre d'hier, dont les DGI de la formation professionnelle et des représentants de l'Andi, l'Anem, la Cnac, l'Ansej, l'ADS, des SGP, auront également à discuter des mécanismes de prise en charge des entreprises publiques pour la formation par apprentissage. Il s'agissait de l'insertion des stagiaires dans les entreprises publiques. Dans ce cadre, le ministre a annoncé que l'objectif de son département étant d'insérer jusqu'à 5000 jeunes par an. M. Khaldi a annoncé, par ailleurs, la tenue entre mars et avril 2007 de la première rencontre ministérielle arabe sur la formation et l'enseignement professionnels à Alger. Il a annoncé l'augmentation du présalaire des stagiaires de l'ordre de 30%, ce qui va permettre aux stagiaires de toucher, selon lui, jusqu'à 4000 DA par mois. Sur un autre registre, le ministre a profité de l'occasion pour rassurer les enseignants du technique que la réorganisation de l'enseignement technique ne signifie pas transfert. Les élèves de l'enseignement technique resteront sous la tutelle du ministère de l'Education nationale, a-t-il rassuré. Il précise que les lycées seront domiciliés dans des instituts de l'enseignement professionnel (IEP) mais pas dans les centres relevant du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Dans une étape transitoire, a-t-il encore souligné, « nous nous sommes mis d'accord pour qu'on mette à la disposition des lycées techniques des centres de formation professionnelle ». Installée il y a près de dix jours, la commission technique devant trancher sur le sort de l'enseignement technique devait clôturer ses travaux, hier après-midi, pour donner ensuite ses résultats.