Sougueur : Une ville rongée par la corruption La ville de Sougueur vit au rythme effréné de scandales liés à la corruption. Aux quatre coins de la région, le bruit court toujours sur les frasques de fonctionnaires tapis à l'ombre de l'administration. Des scandales qui font jaser les chaumières et les cercles d'initiés. Les éclaboussures générées par les graves accusations sur la corruption de fonctionnaires restent à l'égale d'une lutte contre le fléau, c'est à dire timides, circonspectes, si elles ne demeurent superficielles. Les exploits jusque-là réalisés en matière de lutte contre la corruption par d'anonymes citoyens, las de subir les contrecoups de pratiques très en vogue dans cette cité, annoncent une certaine révolution dans le moeurs. Le tabou est cassé. L'exemple, paradoxalement, est venu d'une contrée longtemps gangrenée par la corruption et vouée au diktat de groupes de pression. S'il y a des corrompus, il existe à l'évidence des corrupteurs. Les dernières affaires en date, celles impliquant des fonctionnaires de l'Administration, de la Justice, d'élus d'Assemblées populaires, pour retentissantes qu'elles fussent, dénotent toutes, dans le fond, la partialité, l'injustice, les passe-droits et le clientélisme. En amont, il y a, il est vrai, cette batterie de textes législatifs dont ceux devant protéger les dénonciateurs qui suscitent la réaction, mais le risque de retournement de situations est réel tant sont grands les enjeux et les tentations. Femme rurale : Le geste d'une association espagnole C'est dans l'enceinte du centre spécialisé de rééducation pour jeunes filles à Tiaret qu'a eu lieu une symbolique cérémonie de remise de 45 machines à coudre, offertes lundi par les représentants de l'association espagnole « JARIT » aux maires de dix communes de la wilaya. Cette initiative vise la promotion de la jeune femme, notamment celle issue du milieu rural. C'est le cas des localités de Sidi Bakhti, Naima ou encore Feidja. Une offre destinée donc à « encourager et surtout à promouvoir le travail de la femme », dira l'un des représentants de cette association humanitaire qui venait pourtant de rompre ses relations, à sa demande, avec l'association « Essalam El Akhdar », après plusieurs mois d'intenses échanges mais aussi de couacs. Dans son discours prononcé à l'occasion, en présence de représentants de la direction de l'Action sociale, des P/APC et du nouveau conseil de gestion du projet “bibliothèque verte MOKA, le responsable hispano-algérien de JARIT a tenu à réaffirmer son « attachement à sa patrie » non sans faire état de son vœu de voir se concrétiser ce projet financé par l'Union Européenne à concurrence de 80 000 Euros et qui allait échouer, n'était-ce l'aide du maire de Tiaret qui vient, lui, de mettre à la disposition des promoteurs de cette action la toute nouvelle bibliothèque communale réalisée dans le cadre du PCD, dans le populeux quartier dit Ettefah. Dans cette belle et atypique infrastructure éducative et culturelle, les ponts pour de fructueux échanges sont déjà établis. On croit savoir à ce titre que plusieurs milliers de livres, micro-ordinateurs et ateliers vont venir étoffer cette bibliothèque de l'amitié. ONEM : dissensions et accusations mutuelles Sur fond de dénonciations et accusations mutuelles, les belligérants de l'organisation de Khalfa Mebarek en sont venus jusqu'à éclabousser certains responsables. Au tract concocté par des gens qu'il dit connaître, M. Redouane vient de répondre par un communiqué qui s'apparente plutôt à un pamphlet où il menace ses adversaires de limogeage parce que, lit-on en substance, « ces gens ne représentent qu'eux mêmes et continuent d'utiliser l'association pour tromper l'opinion publique ». Ce responsable, secoué donc par une crise interne, dit vouloir « assainir la situation organique dans toutes les structures de son organisation » étiquetée comme roulant pour des hommes du sérail local et parle de « cartes non placées par ceux qui osent parler en son nom ». Entendre l'union de wilaya de l'ONEM. Notre interlocuteur fait part de « son voeu de provoquer prochainement un conseil de wilaya pour laver le linge sale et expurger les opportunistes des rangs. »