Saisie d'un lot de médicaments nocifs pour la santé à Tamanrasset Les éléments de la 3e sûreté urbaine de la daïra de Tamanrasset viennent de déjouer une importante affaire de trafic de médicaments. L'opération, a-t-on indiqué jeudi à la sûreté de wilaya, s'est soldée par la saisie d'une quantité de 2740 comprimés de produits pharmaceutiques de contrebande. Bien qu'ils soient de fabrication douteuse, ces médicaments, des anti-inflammatoires et des immuno-suppresseurs, généralement utilisés par des éleveurs de la région pour l'engraissement du bétail, sont, tenez-vous bien, recommandés aux filles nubiles pour la prise de poids. Selon notre source, l'opération a été rendue possible grâce aux renseignements faisant état d'une maison louée par une jeune fille à la cité In Kouf, non loin de la ville, où étaient stockés plusieurs lots de médicaments importés frauduleusement des pays du Sahel. Une perquisition ordonnée par les instances judiciaires compétentes a ainsi donné lieu à l'arrestation de la mise en cause, qui, en plus des médicaments récupérés, était en possession de 16 sacs contenant d'autres produits douteux. De son côté, la police judiciaire de la wilaya a procédé à l'arrestation, au lieudit «Guetaâ El Oued Château» de deux individus impliqués dans le trafic de stupéfiants. Une quantité de 83 comprimés de psychotropes a été saisie à la suite d'une fouille corporelle effectuée sur les deux dealers, qui ont été condamnés à 4 ans de prison ferme et une amende de 50 000 DA. Mitidja Nadhafa et les 26 milliards ! L'Epic wilayal Mitidja Nadhafa (Blida) a, depuis son entrée en activité il y a une année, considérablement contribué à l'allègement de la charge des ordures qui dépendait de la gestion des 25 communes de la wilaya. Aujourd'hui, l'entreprise emploie 2100 agents et enlève environ 1000 tonnes /jour d'ordures à travers la wilaya. Mais elle se heurte toutefois aux incivilités de certains citoyens qui n'arrivent pas à contribuer à la propreté de leur cité, au manque d' équipements roulants et surtout aux créances envers les communes qui s'élèvent à 26 milliards de centimes pour l'exercice 2016, et ce, sans compter celles relatives aux prestations de l'année 2017. «Tous ces problèmes entravent le bon fonctionnement de notre établissement», a déclaré le directeur de l'Epic. Ce retard dans le non-paiement des créances peut engendrer un dysfonctionnement du planning de travail et peut influer sur le moral des agents d'enlèvement qui craignent pour leur avenir. Ces derniers représentent la fierté de l'Epic. La direction des transports de Mostaganem s'excuse suite à un communiqué raciste Un communiqué a été affiché par la direction des transports de Mostaganem, mercredi dernier, dans lequel elle s'excuse à la suite d'un dérapage raciste relatif à un premier communiqué, publié le dimanche 24/09/2017, interdisant aux opérateurs des transports (taxis, bus…) de transporter des migrants en situation irrégulière. «Il est strictement interdit aux opérateurs des transports (taxis, bus inter-wilayas…) de faire monter à bord de leurs véhicules des migrants en situation irrégulière. Toute transgression de cette loi sera sanctionnée par une amende», dit le premier communiqué. Un communiqué qui a suscité une vive réaction au sein de la société civile de la ville, scandalisée au plus haut point. Suite à cela, après trois jours, un autre communiqué a été publié demandant pardon pour la publication de ce communiqué qualifiée d'«erreur». «La direction des transports de la wilaya de Mostaganem s'excuse à la suite de la publication d'un communiqué concernant les migrants en situation illégale», rectifie le second communiqué. Arrestation d'un trafiquant de mercure à Benkhellil Sur la base d'une information parvenue au commandant de compagnie de la gendarmerie de Boufarik faisant état de la présence d'une personne commercialisant du mercure, les éléments de ce service de sécurité, en coordination avec les autorités judiciaires, ont planifié un plan qui a permis l'arrestation, récemment, d'un suspect âgé de 28 ans en possession de 670 grammes de ce métal. Après enquête, le mis en cause a déclaré qu'il avait acheté ce produit dangereux à Alger pour le revendre dans la région de Benkhellil, commune dépendante de la daïra de Boufarik, wilaya de Blida. Le suspect a été présenté devant le procureur et mis en détention provisoire.