Les mis en cause sont accusés d'avoir « tenter d'utiliser un faux document en imitant la signature du wali ». Le magistrat instructeur près le tribunal de Tiaret a placé sous mandat de dépôt, avant-hier, tard dans la soirée, trois personnes : un ex-responsable de l'organisation des victimes du terrorisme, le tenancier d'un bar et un cadre de la DRAG pour avoir « tenté l'utilisation d'un faux en imitant la signature du wali ». L'un des mis en cause, l'ex-responsable du bureau de wilaya de l'ONVT aurait, sur versement de « bakchichs » par le tenancier d'un bar, établi à Sougueur, monté tout un scénario pour procurer le faux document via la direction de la Réglementation et de l'Administration générale pour la réouverture de son établissement qui venait d'être fermé. Une affaire dévoilée par le premier responsable de l'exécutif qui répétait à qui voulait l'entendre qu'il n'avait agrée aucune autorisation depuis sa venue à la tête de la wilaya en 2001. Faux et usage de faux Une situation pour laquelle les services de sécurité, instruits, avaient procédé à un assainissement de cette activité, occulte par certains de ses aspects. C'est dans ce cadre qu'un communiqué, le énième du genre, vient d'être rendu public pour nous apprendre une décision finale de la justice concernant la fermeture de quatre bars, sans signaler les lieux visés. Chacun à Tiaret se demande lesquels, tant certains établissements restent voués aux gémonies par les riverains. Certains citoyens ont été jusqu'à déposer plainte devant la justice. Cela intervient à un moment où une affaire similaire d'imitation de signature, visant l'extraction du sable à Zmalet El Emir AEK, dans la daïra de Ksar chellala, est toujours pendante devant la justice qui avait placé quatre personnes sous contrôle judiciaire.