Une réunion de haut niveau a été organisée à New York, jeudi dernier, entre le responsable de l'ONG internationale AISA, Khaled Bentounes, et la Mission permanente de l'Algérie auprès de l'ONU, en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et de l'ambassadeur d'Algérie auprès des Nation unies, Sabri Boukadoum, ainsi que des conseillers diplomatiques, en vue de l'adoption de la Journée internationale du vivre-ensemble (JIVE). C'est ce que nous apprend un communiqué transmis par Khaled Bentounes à notre rédaction. «Après un travail de plusieurs jours, nous avons produit, avec nos experts et ceux de l'ambassade d'Algérie auprès de l'ONU, une note conceptuelle, traduite en huit langues, préalable à la résolution qui sera envoyée par la Mission algérienne aux Etats membres de l'ONU et aux Organisations internationales», explique Khaled Bentounes. Le projet de résolution, accompagné d'une note verbale, sera par la suite envoyé aux Etats membres, car seul un Etat-membre ou un groupe d'Etats membres de l'ONU peut déposer une résolution devant l'Assemblée générale. En effet, après une analyse approfondie et un échange fructueux concernant la nécessité de créer une journée internationale du vivre- ensemble, le ministre algérien des Affaires étrangères a donné son accord et les directives afférentes afin que l'Algérie, en tant qu'Etat-membre des Nations unies, puisse entamer la procédure administrative nécessaire auprès de l'Assemblée générale des Nations unies. «AISA, ONG internationale, initiatrice de ce projet, est heureuse que l'Algérie ait répondu à l'appel lancé par la déclaration de Paris élaborée le 19 mai 2017 à l'Unesco et qui consistait précisément à demander à l'ONU d'instituer une journée internationale du vivre-ensemble», ajoute-t-il. Plusieurs pays ont, par ailleurs, exprimé leur soutien à ce projet durant diverses rencontres à New York, et, plus particulièrement, lors de la 72e Assemblée générale de l'ONU. «Parmi ces pays qui ont adhéré à notre démarche, nous pouvons citer et remercier notamment le Costa Rica, l'Equateur, le Sénégal, la France, l'Indonésie, ainsi que Adma Dieng, conseiller du génocide auprès du secrétaire général des Nations unies», explique le responsable de AISA, ONG internationale. D'autres responsables de la société civile et d'importantes ONG internationales ayant le statut consultatif auprès du Conseil économique et social, telles que l'ONG Planète Action 21 de la Caraïbe française, ou encore l'ONG italienne New Humanity, ou l'ONG japonaise Arigatou, ont apporté également leur appui. «Un appel sera lancé de Cannes, lors du Congrès annuel Le vivre-ensemble, la réconciliation de la famille humaine, prévu les 30 et 31 décembre 2017, afin de mobiliser toutes les bonnes volontés de la société civile mondiale et partie prenante au projet de la JIVE», affirme Khaled Bentounes. Pour rappel, un prix a été créé l'année dernière à Mostaganem, au siège de la fondation Djanatu-al-arif, présidé par Khaled Bentounes, ayant pour but de promouvoir la culture de la paix, le vivre- ensemble et la coexistence pacifique en Méditerranée et dans le monde.