Douze migrants clandestins secourus au large des côtes tunisiennes Huit Tunisiens et quatre Marocains candidats à l'émigration clandestine ont été secourus, mardi, par la Marine tunisienne au large de la ville de Sfax (Est), a indiqué le ministère tunisien de la Défense. Selon un communiqué du ministère, l'embarcation de ces immigrés clandestins, qui tentaient de franchir illégalement les frontières maritimes tunisiennes, est tombée en panne de carburant à 63 km de l'île de Kerkennah. Ces migrants ont été remis à la Garde nationale tunisienne, indique-t-on de même source. Par ailleurs, une collision entre une embarcation de migrants et un navire de la Marine tunisienne dimanche soir au large de L'île de Kerkennah a fait au moins huit morts parmi les migrants. L'ONU avait fait état de la mort, l'an dernier, de plus de 5000 migrants clandestins en tentant de traverser la Méditerranée pour gagner l'Europe, pour la plupart à partir de la Libye. Le ministère de l'Habitat démissionnaire Le Centre d'études et de réalisation en urbanisme de Blida (Urbab) est en crise. Cette situation concerne non seulement ses caisses, mais surtout le volet management et gestion. L'homme qu'il faut n'est pas à la place qu'il faut, son directeur tarde dans l'intérim, des non-diplômés, n'ayant pas l'expérience requise, se retrouvent du jour au lendemain responsables, des compétences marginalisées, ou carrément licenciées, la liberté syndicale y est entravée… Bref, rien ne va plus à l'Urbab, au moment où sa tutelle (ministère de l'Habitat et l'agence nationale Anurb) est carrément absente. «Les travailleurs de l'Urbab perçoivent la moitié de leur salaire actuellement, les primes sont souvent en retard, la gestion manque de transparence, pas d'affichage dans les couloirs. Les plans de charge se font de plus en plus rares et on n'a pas de quoi assurer la pérennité des salaires des travailleurs», témoigne l'ex-chargée du recouvrement du centre en question. «La majorité des centres, relevant du ministère de l'Habitat, sont en crise d'hommes et d'argent. Où est la tutelle ?», s'interroge-t-elle. Sept étudiantes hospitalisées suite à un incendie dans une cité universitaire La cité universitaire de filles Bouaïssi Mohamed, à Mostaganem, a été le théâtre, tard dans l'après-midi de lundi, d'un incendie causé par une petite bouteille de gaz butane, blessant sept étudiantes. Le sinistre a causé beaucoup de dégâts matériels et provoqué des blessures à sept étudiantes, âgées entre 19 et 25 ans, qui ont été évacuées vers les UMC de la ville. La cause de l'incendie est due à une petite bouteille de gaz qui a pris feu dans l'une des chambres situées au 3e étage, précise notre source d'information. Par chance, les dizaines d'étudiantes qui y étaient logées dans le même couloir en sortent indemnes. La Protection civile, qui a été dépêchée sur place, a réussi à maîtriser le feu avant qu'il ne gagne les autres chambres.