Le programme dit AADL 1 est quasiment achevé , mais connaît d'énormes contraintes liées essentiellement à l'absence de VRD. Des souscripteurs aux programmes AADL1 et 2 de la wilaya de Skikda ont tenu hier un sit-in devant l'Agence locale pour revenir, une fois encore, sur les déboires qu'ils ne cessent de vivre depuis des années. «Si dans les autres wilayas du pays on parle déjà des réceptions du programme AADL 2, ici, à Skikda, le programme 1 n'arrive même pas à voir le jour. Lancé en 2002, ce programme n'a pas encore été attribué dans sa totalité, c'est-à-dire que nous attendons de disposer de nos logements depuis 15 ans déjà ! C'est digne du Guinness des records», lance un des souscripteurs. Ces derniers expliquent qu'ils ne savent plus quoi faire «On est victimes d'une centralisation sans cœur. Pour défendre notre cause, on est souvent obligés de nous référer soit à la direction générale d'Alger ou à l'Agence régionale de Annaba dont nous dépendons. On n'a jamais cessé de nous nourrir de promesses». Ce programme dit AADL1 est quasiment achevé dans sa totalité. Réparti entre les sites de Bouzaâroura et Azzaba, il vit néanmoins d'énormes contraintes liées essentiellement à l'absence de VRD et d'assainissement. Les souscripteurs au programme AADL2 vivent aussi le même calvaire. «On nous a fait comprendre qu'une petite partie des souscripteurs à ce programme devraient bénéficier de leurs logements dans le quota du programme AADL1. Pour le reste, il leur restera à patienter encore quelques années, le temps de trouver les assiettes foncières devant contenir ce programme. On a peur de vivre le même calvaire que le programme AADL1», ajoutent-ils. A noter qu'une délégation représentant les souscripteurs a été reçue par le directeur de l'agence de Skikda, qui leur a expliqué la situation. «Il nous a assuré que le programme AADL 1 sera attribué dans sa totalité avant la fin du 1er trimestre 2018, le temps de solutionner le problème des VRD. Pour le programme AADL2, le directeur nous a informés que le choix des terrains répartis sur plusieurs communes a déjà été fait par les pouvoirs publics», explique l‘un des délégués.