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Indépendance de la catalogne : Deux figures de l'indépendantisme écrouées
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Publié dans El Watan le 18 - 10 - 2017

Jordi Sanchéz et Jordi Cuixart ont été écroués près de Madrid, à la prison de Soto del Real. L'audience nationale, tribunal compétent en matière de sécurité nationale, les accuse de sédition.
En s'en prenant à ces deux personnalités, la justice espagnole touche au cœur des associations indépendantistes. Par ailleurs, ils sont accusés d'avoir encouragé des centaines de personnes à bloquer la sortie d'un bâtiment de Barcelone, où des gardes civils menaient des perquisitions en lien avec l'organisation du référendum controversé, le 20 septembre dernier.
Hier, à midi, des milliers d'employés ont quitté leur poste de travail à Barcelone et dans d'autres villes pour marcher en silence dans la rue, quelques minutes, le temps de réclamer «la libération des prisonniers politiques». De nombreuses manifestations sont encore prévues en Catalogne contre la mise en détention de deux importants responsables indépendantistes inculpés de sédition, alors que la crise entre Madrid et les séparatistes catalans est de plus en plus aiguë. «Nous avons à nouveau, tristement, des prisonniers politiques», a écrit sur Twitter Carles Puigdemont, le président catalan.
Jeudi, le dernier délai
Carles Puigdemont, qui devait prendre une décision avant lundi 10h, a botté en touche sur la question de la proclamation unilatérale d'indépendance. Madrid lui a donc fixé un nouveau délai, il doit se prononcer avant jeudi 10h. Le dirigeant séparatiste catalan propose au gouvernement espagnol de «suspendre» pendant deux mois toute déclaration d'indépendance afin de trouver un terrain d´entente, une option rejetée par Madrid.
Mais cette requête n'est pas la réponse qu'attendait le gouvernement espagnol. Selon Rajoy, Carles Puigdemont n'apporte pas «les précisions demandées». «Je pense que la lettre ne constitue pas une réponse à la mise en demeure», pense-t-il. La position du gouvernement espagnol était claire. Si le président catalan confirmait déclarer l'indépendance de sa région, ou s'il ne répondait pas, le gouvernement lui accorderait un délai supplémentaire, jusqu'au jeudi 19 octobre, pour faire machine arrière, avant de recourir à l'article 155. Celui-ci permettrait à Madrid de suspendre l'autonomie de la Catalogne retrouvée après la dictature de Franco (1939-1975).
«Sur un sujet aussi important que celui-ci, nous avons demandé et nous demandons de la clarté», a insisté un peu plus tard la vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, à la presse en rappelant que le délai court jusqu'à jeudi. «La persévérance dans la confusion est incompréhensible», a-t-elle ajouté.
L'utilisation de l'article 155 par le gouvernement espagnol engendrerait inévitablement des tensions. Elle pourrait pousser dans la rue des Catalans attachés à leur autonomie, même s'ils restent très divisés sur la question de l'indépendance. Par sa réponse, Carles Puigdemont tente de calmer le jeu. Il est partagé entre sa volonté de déclarer l'indépendance et l'opposition d'une partie des Catalans à se séparer de l'Espagne.
Le chef de la police catalane sous contrôle judiciaire
Le parquet espagnol avait requis, lundi passé, le placement en détention provisoire du chef de la police de Catalogne, Josep Lluis Trapero, dans le cadre d'une instruction pour sédition menée à Madrid. Mais il a finalement été libéré, placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire. La juge en charge du dossier, qui l'a convoqué pour la deuxième fois lundi, ainsi que les dirigeants des deux principales associations indépendantistes, a finalement décidé de ne pas suivre ces réquisitions.
Le 23 septembre dernier, le gouvernement espagnol avait annoncé qu'il plaçait les unités du major Trapero sous le contrôle unique du ministère de l'Intérieur afin de coordonner plus efficacement l'action des différentes forces de sécurité catalanes en prévision du référendum controversé.

695 entreprises quittent la catalogne
La désertification économique de la Catalogne s'intensifie. En seulement deux semaines, pas moins de 695 entreprises ont transféré leur siège social hors de Catalogne en raison de la crise politique, selon le dernier décompte du registre du commerce. «Il y a eu plus de départs ces dix derniers jours que sur les neuf premiers mois de 2017 réunis», a précisé la porte-parole de ce registre. 695 entreprises ont délocalisé leur siège, à commencer par les deux grandes banques catalanes, la Caixa et Sabadell.
Elles ont très vite été rejointes par d'autres enseignes bancaires, mais aussi le groupe de télécommunications Cellnex, le gestionnaire d'infrastructures Abertis, la société de messagerie MRW ou le promoteur Colonial. Les velléités d'indépendance des séparatistes catalans inquiètent fortement les milieux d'affaires. Le gouvernement espagnol a d'ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2018, à 2,3% au lieu de 2,6%, prévoyant une baisse de la demande entraînée par l'incertitude générée par la crise.


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