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Colloque sur les défis de l'économie algérienne dans les contextes national et international Faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion
La faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l'université Constantine2 organise, les 22 et 23 octobre en cours, un colloque national ayant pour thème «Les défis de l'économie algérienne dans les contextes national et international : quelles opportunités pour le nouveau modèle économique ?». Les organisateurs de ce colloque tenteront pendant ces deux jours de répondre à plusieurs questions inhérentes à la situation économique actuelle et celles à venir «En juillet 2016, le gouvernement algérien a adopté un modèle économique basé sur une nouvelle politique financière et la diversification de l'économie algérienne à l'horizon 2030. Les recettes doivent être consolidées afin d'assurer la couverture des dépenses de fonctionnement, le déficit budgétaire doit être maîtrisé avant 2019, la mobilisation de recettes supplémentaires nécessaire au marché financier interne. En ce qui concerne la diversification de l'économie, les efforts seront concentrés sur l'augmentation du PIB en dehors des hydrocarbures à un taux annuel de 6,5% durant la période 2020-2030, le revenu par habitant sera doublé et la multiplication de la part des industries industrialisantes dans la valeur ajoutée de 10% du PIB en se basant sur le rôle de transition énergétique et la diversification des exportations afin de garantir la sécurité alimentaire», explique le président du colloque Dr Laïb Yassine. Et partant, les conditions qui s'imposent dans ce nouveau modèle économique, ainsi que les conséquences qui en découleront seront débattues avec un panel d'experts. «En évaluant ce modèle, la Banque mondiale, ainsi que d'autres institutions, estiment qu'il va changer la structure de l'économie algérienne à travers trois périodes-clés : la période de décollage basée sur la préparation d'un meilleur climat d'investissements pour exporter et freiner le déficit budgétaire, à partir de 2020 la période transitoire envisage de rattraper et de s'adapter aux données et aux exigences nouvelles, et enfin la phase finale qui commence en 2025 qui va réaliser les objectifs tracés par le nouveau modèle», dixit le document.