- Pakistan : L'ex-Premier ministre inculpé pour corruption L'ex-Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, destitué en juillet par la Cour suprême suite à une affaire de corruption, a été inculpé hier pour corruption, à moins d'un an des prochaines élections législatives. «Le tribunal a également inculpé la fille de Nawaz Sharif, Maryam, et son gendre dans une affaire de corruption liée à leurs propriétés (immobilières) à Londres», a indiqué un haut responsable gouvernemental. L'affaire avait été déclenchée par la publication des Panama Papers. - Centrafrique : Des ONG interpellent l'ONU Cinq ONG humanitaires internationales se sont alarmées du «chaos» qui règne en Centrafrique, «un pays qui s'enfonce» dans une «crise majeure» sécuritaire et humanitaire, sans que ces organisations puissent déployer toute leur aide. Alors que le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, doit se rendre dans ce pays du 24 au 27 octobre, Médecins du monde, Action contre la faim, Acted, Solidarités International et Première urgence internationale ont également exhorté l'ONU à «clarifier le mandat» de la Mission de la paix sur place (Minusca), qui doit être renouvelé en novembre. - Irak : Mandat d'arrêt contre le vice-président du Kurdistan Un tribunal de Baghdad a émis, hier, un mandat d'arrêt contre Kosrat Rassoul, le vice-président du Kurdistan irakien et haut dirigeant de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), pour «propos provocateurs envers l'armée irakienne», selon une source judiciaire. Selon Abdel Sattar Al Bireqdar, porte-parole du Conseil suprême de la magistrature, le tribunal a émis ce mandat d'arrêt à la suite «des propos dans lesquels Rassoul affirmait que l'armée irakienne et la police fédérale dans le province de Kirkouk étaient des forces d'occupation». Ces propos sont contenus dans un communiqué publié mercredi, dans lequel il critiquait certains membres de son parti pour avoir facilité, selon lui, l'entrée des forces irakiennes à Kirkouk. - Cameroun : Tension persistante et risque «d'insurrection armée» en zone anglophone La tension persiste au Cameroun anglophone malgré le lancement, par le gouvernement, d'une série de concertations dans ces régions désormais exposées à un risque d'«insurrection armée», a mis en garde, hier, l'International Crisis Group (ICG). Le président camerounais, Paul Biya, doit «prendre ses responsabilités» et «agir vite» dans les zones anglophones où «le rang des sécessionnistes augmente de jour en jour» du fait de la «répression meurtrière» des autorités, a prévenu, dans un nouveau rapport, le centre d'analyse et de prévention des conflits. - Afghanistan : Au moins 50 soldats tués dans une attaque contre une base militaire Des talibans ont attaqué, dans la nuit de mercredi à jeudi, une base militaire afghane, dans l'ouest de la province de Kandahar (sud), tuant au moins 50 soldats, ont indiqué des sources sécuritaires dans un nouveau bilan. Selon le ministère de la Défense, «plus d'une soixantaine de soldats se trouvaient sur la base, 43 ont été tués, neuf blessés et six sont portés disparus. Dix assaillants ont été tués» dans cette opération conduite en pleine nuit à l'ouest de Kandahar.