- Etats-Unis Sommé de se rendre à la justice, l'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, est arrivé hier au FBI pour répondre d'accusations dans le cadre de l'enquête sur l'affaire russe, menée par le procureur spécial Robert Mueller. Paul Manafort, en compagnie d'un de ses associés, Rick Gates, font l'objet d'une inculpation dont on ne connaît pas les détails, dans le cadre de cette enquête sur l'ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de novembre 2016. Ces actions judiciaires marquent une nouvelle étape dans l'enquête. - Espagne Le procureur général de l'Etat espagnol a annoncé, hier, avoir requis des poursuites, notamment pour «rébellion», contre les membres du gouvernement catalan destitués, accusés d'avoir provoqué la crise institutionnelle ayant mené à une déclaration d'indépendance. La «plainte contre les membres du govern (exécutif catalan) a été présentée» devant l'Audience nationale, à Madrid, et vise aussi des faits de «sédition, malversation et prévarication». Il appartiendra à ce tribunal chargé des dossiers les plus sensibles de décider si elle est recevable. - Yémen Téhéran a rejeté hier les accusations de l'Arabie Saoudite selon lesquelles l'Iran «empêcherait toute solution politique» au Yémen, en attisant le conflit par l'envoi d'armes aux rebelles houthis. «Les affirmations du ministre des Affaires étrangères saoudien, selon lesquelles notre pays met des obstacles sur le chemin de la paix au Yémen, sont sans fondement», a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Ghassemi, dans un communiqué publié en ligne. «L'Iran a condamné dès le début l'agression contre le Yémen et a demandé l'arrêt de la guerre et elle fera tout pour arrêter cette guerre meurtrière et détestable», a ajouté M. Ghassemi. Le chef de la diplomatie saoudienne, Adel Al Jubeir, a en effet affirmé dimanche que «les Houthis n'auraient pas pu poursuivre leurs exactions sans le soutien du régime iranien». - Syrie De nouveaux pourparlers de paix sur la Syrie se sont ouverts hier à Astana, la capitale du Kazakhstan, pour discuter notamment de la situation humanitaire de plus en plus préoccupante, ont annoncé les autorités kazakhes. Il s'agit du septième round de ces négociations parrainées par la Russie, l'Iran et la Turquie, qui ont abouti surtout à la mise en place de zones de désescalade dans plusieurs régions de Syrie. Annoncée sur deux jours, cette nouvelle rencontre prévoit des consultations à huis clos lundi et une déclaration à la presse mardi, selon la diplomatie kazakhe. «Des négociations à huis clos ont commencé», a indiqué hier le porte-parole du ministère kazakh des Affaires étrangères, Anouar Jaïnakov.