L'indemnisation d'une partie des victimes du séisme du 20 mars 2006 qui a frappé la région de Laâlam, dans la commune de Tamridjt, pour la reconstruction de leurs demeures détruites n'est pas finalisée à ce jour. Ce retard est dû aux nombreuses anomalies commises durant l'enregistrement des victimes. Une opération déclenchée juste après la catastrophe et pendant laquelle les services du CTC ont classé, à titre de rappel, 226 bâtisses, parmi les 586 existantes, entre le rouge et l'orange. Soit, des constructions qui ont été sérieusement touchées par le séisme et dont la reconstruction nécessite une aide de l'Etat de 500 000 DA en deux tranches en sus de la contribution du ministère de la Solidarité (150 000 DA) et de la wilaya. Une partie de ces sinistrés, qui sont au nombre de 113 chefs de familles, a bénéficié de cette aide un mois après la catastrophe. 81 autres victimes sont retenues et leur indemnisation sera accordée incessamment, d'après le P/APC. Les 31 victimes restantes constituent, pour l'administration, un cas délicat. En effet, durant l'enregistrement des sinistrés, les chargés de l'opération ont inscrit tous les chefs de familles qui habitaient sous un même toit sur un seul dossier d'aide. Ce que contestent les concernés qui exigent d'être indemnisés séparément, à savoir une aide par famille et non par bâtisse. « Devant la délicatesse de la tâche qui nous incombe, on a sollicité la wali pour qu'il fasse bénéficier ces personnes d'une autre forme d'aide, telle l'aide à l'autoconstruction dans le cadre du Fonal, autrement le règlement de l'opération va rester en suspens pour une durée illimitée », nous avoue le P/APC.