Je lis avec intérêt votre page sur l'éducation. Il y a plusieurs sujets que la presse ignore, entre autres, les examens (et l'évaluation). Il ne faut pas attendre juin 2007 pour parler de la nature des épreuves, du nombre de disciplines à examiner, des faibles coefficients, des cartables surchargés et des parents débordés. Trop de disciplines enseignées et surtout des méthodes qui exigent de l'élève d'apprendre « par cœur ». Où est la place de la résolution de problèmes quand les enfants passent leur temps à apprendre des leçons sans comprendre ? Je propose de réserver un espace pour lancer un débat sur les question pédagogiques entre les enseignants et les concepteurs de programmes. Mes respects à vous. Fatma-Zohra B. ( Alger) Réponse : Le message est transmis. Il est hors de question pour nous de passer sous silence les dysfonctionnements d'ordre méthodologique. Il va sans dire que la nouvelle approche par les compétence basées sur la résolution de situations problèmes n'a pas encore pénétré la pratique de l'enseignant. Ce dernier est habité par le réflexe d'une méthode et d'une conception autre, et ce, depuis de longues années. Il lui faut des efforts pour maîtriser la nouvelle approche instituée dans le cadre de la réforme, d'où l'importance de la formation continue et des débats contradictoires. Nous sommes d'accord avec vous Madame. Je suis dans l'éducation nationale et lecteur assidu du journal El Watan. Je me permets de vous donner quelques informations (que vous avez déjà peut-être) autour du Brevet d'enseignement moyen de juin prochain. Il s'agit des nouveaux coefficients arrêtés pour cet examen : arabe : 5 ; français : 3 ; anglais : 2 ; tamazight : 2 ; histoire-géographie : 3 (2+1) ; éducation civique : 1 ; éducation islamique : 2 ; maths : 4 : physique : 2 ; sciences nat. : 2 ; éducation physique : 1 ; dessin (facultatif) : 1 ; musique (facultatif) : 1. Un petit décompte rapide fait ressortir un total de 16 coefficients (sans tamazight) pour les matières littéraires et 8 pour les matières scientifiques. Et dire que nos responsables (à leur tête notre Président) ont toujours voulu une école tournée vers le progrès et la technologie. Encore une fois, bravo pour vos articles et bonne continuation. M. B. Mohamed