Samedi - On apprend que le procès du général à la retraite Hocine Benhadid a été renvoyé jeudi dernier au 8 mars 2018. «Le tribunal de Sidi M'hamed près la cour d'Alger n'a pas justifié ce deuxième report, “sans surprise“ pour les avocats. Pour eux, “ceux qui sont derrière ce dossier misent sur le temps, parce qu'ils ont peur d'un procès public“», rapporte El Watan. «Il n'est pas seul dans cette affaire. Ceux qui l'ont traîné ici savent qu'il n'est pas seul. Ils ont peur de ceux qui se cachent derrière lui. Benhadid n'est pas n'importe quel cadre de l'armée. C'est un homme compétent et intègre. Ils sont des milliers à le soutenir et à lui rendre hommage pour son courage…», selon le même journal. Sale temps pour les esprits critiques : «Le comité d'organisation d'une journée d'études m'a invité à présenter une conférence sur la sociologie des élections en Algérie, ce jeudi 14 décembre 2017 à la faculté des sciences politiques et des relations internationales, Alger 3. Je fus surpris, mercredi au soir, d'apprendre par le biais d'un des organisateurs que ladite journée d'études était annulée en raison de la situation que connaît l'université ces derniers jours. Je n'ai pas douté une seconde des motifs évoqués pour cette annulation, jusqu'à jeudi matin. Je découvre alors que la manifestation avait bel et bien lieu, et que seule ma présence avait été annulée», écrit le sociologue Nacer Djabi. Un scandale ! Par ailleurs, des rassemblements, dans des salles, ont été organisés pour dénoncer la décision de Trump sur le statut d'Al Qods. Dimanche - «Dans le souci de permettre des avancées effectives dans la prise en charge de cette réalité plusieurs fois millénaire, nous, signataires de ce texte, lançons un appel aux hautes autorités du pays afin de décréter Yennayer comme une journée de fête nationale, chômée et payée» : c'est l'appel lancé par des intellectuels via les médias aux autorités du pays. Pas de réponse pour le moment. Entre-temps, le groupe Sonelgaz dépose plainte auprès de la juridiction compétente contre le consortium-constructeur franco-américain Cegelec/General Electric qui lui a livré du matériel comportant des composants «Made in Israel» pour la réalisation d'une centrale électrique. Le consortium-constructeur Cegelec/General Electric a été saisi et interpellé afin de donner les explications nécessaires. «Il a ainsi reconnu officiellement sa responsabilité de l'introduction de ce matériel par mégarde», selon Sonelgaz. Lundi - Choc à Sétif et dans tout le pays. Un homme, Abas A., la trentaine, armé d'un marteau et d'un burin, a abîmé la statue de la femme érigée à la fontaine Aïn El Fourara, au cœur de la ville de Sétif. Des vidéos diffusées sur internet ont montré des citoyens qui ont tenté vainement d'empêcher un homme barbu et en qamis qui a causé, à l'aide de ses outils, de sérieux préjudices à la statue de la femme nue. Cela avant que des agents de police n'arrivent à maîtriser l'individu. Pour rappel, la statue de Aïn El Fouara a fait l'objet d'un attentat à la bombe en avril 1997 et d'une tentative de destruction en 2006. Entre-temps, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a révélé que Saïd Bouteflika n'envisage pas de succéder à son frère Abdelaziz à la tête de l'Etat. «Gens de bien, laissez Saïd tranquille ! Il est conseiller du président de la République depuis 18 ans à l'instar de Belaïz, Zerhouni (...). Je vous le dis de manière officielle, je jure qu'il n'a ni l'ambition ni l'intention de succéder au président…». L'autre message d'Ould Abbès : «La vie du président est encore longue. Ceux qui disent que le frère du président a fait ceci ou cela ne font que propager des ragots et des bobards…». Bon, puisque c'est lui qui le dit… Mardi - Après le lancement du satellite Alcomsat 1 en Chine, l'Algérie prévoit la mise en orbite de plusieurs autres entre 2020 et 2040. Le directeur général de l'Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik, a annoncé l'étude en cours d'un programme spatial ambitieux pour les 20 prochaines années. Le programme 2006-2020, toujours en cours, a permis de mettre en orbite 5 satellites, à savoir Alsat-2A, Alsat-2B, Alsat-1B, Alsat-N et Alcomsat 1. Concrètement, ce dernier permettra aux Algériens de retrouver plusieurs chaînes de télévision sur un seul satellite, au lieu de basculer entre deux satellites (Nilesat et Astra). Par ailleurs, à Bouira, la tension monte : «Portant des dossards, une dizaine d'étudiants voulaient signifier aux policiers que la marche est pacifique et qu'“elle ne sortira pas de son cadre initial'' Les premiers renforts de la police antiémeute arrivent. La tension monte d'un cran. La circulation automobile a été rapidement déviée. D'autres policiers en civil encerclent la foule. Le rassemblement n'a pas duré longtemps. Les services de police ont usé de leurs matraques pour disperser les manifestants». La matraque. Toujours la matraque ! Mercredi - El Watan rapporte que la colère gronde dans les réseaux sociaux : «Au nom de qui ?», «La honte !», «Je ne suis pas concerné par ces excuses»… écrivent de nombreux facebookers qui ont partagé le tweet de l'ambassadeur saoudien en Algérie, Sami Alsaleh, qui affirme qu'Ahmed Ouyahia a présenté officiellement des excuses au «nom de l'Etat et du peuple algériens». La banderole en question, brandie au stade de Aïn M'lila le 15 décembre, affiche un portrait mêlant les visages du roi Salmane et du président américain, Donald Trump, aux côtés de l'image de la mosquée Al Aqsa, avec le slogan : «Les deux faces d'une même pièce». Des informations parlent en plus du limogeage de plusieurs responsables de l'administration et de la police de Oum El Bouaghi. Tout ça pour plaire au sulfureux MBS ? Jeudi - Choquante. Inhumaine. Criminelle. La séance de maltraitance que subissent trois jeunes migrants par ce qui apparaît être des militaires algériens boulverse. «Au ministère de la Défense nationale, les responsables de la communication étudient l'enregistrement avec des pincettes... Il est fort probable que la vidéo soit un montage. Une enquête a déjà été ouverte par le ministère de la Défense et les auteurs seront rapidement identifiés. S'il s'avère que les images de cet enregistrement sont réelles, ils auront la sanction qu'ils méritent…», nous a-t-on déclaré», révèle El Watan. Les auteurs de cette ignominie doivent être punis selon la loi. Ignoble.