Vatican Le pape François a placé hier au cœur de son message de Noël les enfants qui souffrent au Moyen-Orient et dans le monde, et appelé à «la paix pour Jérusalem et pour toute la Terre Sainte». Devant 50 000 personnes venues écouter son message et recevoir la traditionnelle bénédiction «Urbi et orbi» («à la ville et au monde»), le pape argentin a espéré «qu'une reprise du dialogue l'emporte» pour «parvenir à une solution négociée qui permette la coexistence pacifique de deux Etats». Après la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître la Ville sainte comme capitale d'Israël, le pape avait déjà récemment appelé au «respect du statu quo» à Jérusalem, en conformité avec les résolutions des Nations unies. Palestine-ONU Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki, a déclaré dimanche que la Palestine demanderait bientôt sa pleine adhésion à l'ONU. Lors d'une conférence de presse au côté de son homologue maltais, Carmelo Abela, à Bethléem en Cisjordanie, il a estimé que «le récent vote de l'Assemblée générale des Nations unies (...) a été une victoire pour la Palestine et un grave échec pour les Etats-Unis et leur politique clairement orientée en faveur d'Israël». En dépit des «menaces» de représailles de Washington, M. Al Maliki a noté que les pays membres de l'ONU avaient massivement voté contre la reconnaissance par le président américain, Donald Trump, d'Al Qods comme capitale de l'Etat d'Israël. Maroc Des milliers de personnes étaient rassemblées hier à Jerada, dans le nord-est du Maroc, pour dénoncer la «marginalisation» de cette ancienne ville minière, après la mort de deux jeunes adultes dans un puits clandestin d'extraction de charbon. Agés de 23 et 30 ans, ces frères sont morts vendredi en effectuant des prélèvements dans les galeries clandestines d'une mine de charbon désaffectée. Leurs corps ont été extraits samedi. Ces décès ont suscité colère et émoi au sein de la population locale, selon des médias marocains, et cette ville de quelques dizaines de milliers d'habitants est depuis en «effervescence». Mali L'ex-président malien Amadou Toumani Touré est rentré dimanche à Bamako après près de cinq ans d'exil au Sénégal. Arrivé avec sa famille, il a été accueilli par le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur. «Le moment est venu de dire à notre jeune frère Amadou Toumani Touré de revenir au Mali. Il a quitté le pouvoir de manière légale», avait déclaré vendredi le président Ibrahim Boubacar Keïta à Bamako, pendant la cérémonie de lancement de la Journée nationale des communes. M. Touré avait été renversé le 22 mars 2012. En avril de la même année, il avait formellement démissionné, puis quitté le Mali pour Dakar avec sa famille. Il était menacé d'un procès pour «haute trahison» au Mali, à la suite notamment d'accusations du gouvernement en décembre 2013.