« Monsieur le professeur, c'est avec un cœur plein de tristesse et d'amertume que je viens respectueusement solliciter votre compréhension et votre autorité afin de faire ce qui est de vos prérogatives pour une prise en charge médicale. » C'est le début d'une lettre adressée par Mme Soltani Fatma, agent du Centre pour enfants cancéreux d'El Hassi, au professeur Hammadi (DAPM-CHU d'Oran) dans l'espoir que sa maladie, contractée, dit-elle, dans l'exercice de ses fonctions soit prise en charge ici à Oran, au service de gastronomie, le seul habilité à traiter la maladie contractée qui présente, selon un de ses médecins traitant, une charge virale (hépatite C) élevée. Pièces justificatives à l'appui, Mme Soltani affirme que ce service lui a opposé une fin de non recevoir. Pour le moment, les soins nécessaires lui sont assurés à Alger mais, dit-elle, « les déplacements sont non seulement coûteux mais aussi éreintants vu mon état de santé altéré. »