Décidément, la formation de la JS Kabylie n'est pas près de connaître un semblant de stabilité, cinq mois après la destitution de Hannachi et la vacance engendrée à la présidence de la SSPA, et donc à la tête du club, sans président effectif depuis cette historique date du 7 août 2017. Lors de la dernière AG extraordinaire des actionnaires du club, tenue mercredi dernier à Tizi Ouzou, plusieurs résolutions ont été prises, avec notamment le retour à la légalité en nommant un directeur général pour la SSPA, qui gérera les affaires courantes du club pour deux semaines, en attendant l'AG ordinaire qui devra nommer un nouveau conseil d'administration (CA) et un président de la SSPA. Depuis ladite AGEx, un prétendant, en l'occurrence Cherif Mellal, s'est présenté comme prétendant pour la présidence du club. Pour cela, il devra d'abord montrer la couleur de l'argent qu'il a promis, avant qu'il ne soit intégré comme actionnaire à part entière et postuler officiellement à la présidence, même si sur le terrain il agit déjà comme un président effectif. Mellal, qui affiche son intérêt pour la JSK depuis plus de trois mois, risque néanmoins de subir le même sort que les deux directoires installés ces derniers mois, et pour cause : l'option de voir ce dernier intégrer le CA est de plus en plus incertaine, des membres du CA, une majorité, même s'ils ne l'affichent pas publiquement pour plusieurs considérations, semblent être contre l'idée avec plusieurs solides arguments pour conforter leur position, contrairement à une minorité qui soutient l'option Mellal. Selon certaines indiscrétions, ces actionnaires estiment que Mellal n'a aucun projet clair, ni perspectives d'avenir pour financer le club à moyen et long termes, s'interrogeant même sur l'assise financière sur laquelle il se baserait pour financer le club et injecter de l'argent. C'est dire que le doute commence à gagner les «décideurs» de la JSK, créant même des dissensions à l'intérieur de la maison kabyle à cause du cas Mellal. Les prochains jours devraient nous édifier un peu plus sur le sort qui sera réservé par les actionnaires à la «candidature de Mellal», même si tout porte à croire qu'il ne fera pas long feu et qu'il n'aura même pas le loisir d'être installé officiellement avant d'être écarté.