Les usagers du bureau de poste de la ville de Mouzaïa, les fonctionnaires, les enseignants et encore plus les retraités, et malgré l'existence d'un autre bureau de poste situé à la rue des Frères Benahmed, juste à côté de la daïra, souffre de la grande pression subie par le bureau de poste de la rue Chahid Mebsout Rabah, qui se répercute sur la qualité des services, ainsi que sur le manque de liquidités. Quotidiennement, sans aucun moment de répit, ce bureau de poste est pris d'assaut par des centaines d'usagers. «Une grande affluence est enregistrée tous les jours de la semaine dans ce bureau de poste, dont la capacité d'accueil est très souvent largement dépassée», constate un quinquagénaire. Disposant de trois micro-ordinateurs, qui ne répondent pas aux besoins pressants des usagers, toujours nombreux, les jeunes employés sont mis à rude épreuve. Le problème de la disponibilité des liquidités se pose avec acuité, puisque dès la fin de la matinée, vers 11 heures, les caisses sont déjà vides. Les raisons de la non-disponibilité de l'argent sont liées au manque de liquidités dans les bureaux de poste des localités limitrophes de la commune de Mouzaïa et de la commune de Aïn Romana. Que ce soit à Rayhane, au village de Béni Chougrane, ou encore au niveau du second bureau de la poste de Mouzaïa, le manque de liquidités oblige les citoyens à déferler vers le bureau de poste du centre-ville de Mouzaïa. De ce fait, les premières victimes de la pression sur le bureau de la poste de Mouzaïa sont les retraités et les femmes, du fait des longues files d'attente et des bousculades qu'ils ne peuvent supporter. Les citoyens interpellent les responsables d'Algérie Poste pour remédier au problème d'approvisionnement en liquidités des bureaux de poste limitrophes et diminuer la migration vers le bureau de la poste de Mouzaïa.