Le Syndicat autonome des retraités de l'éducation (Saren) appelle le ministère de l'Education nationale à «l'apaisement» face au conflit avec le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'education (Cnapeste). Le Saren annonce qu'«aucun retraité ne remplacera et ne doit remplacer un enseignant gréviste car cela fait partie de l'éthique syndicale et morale». Le ministère a, dans le plan d'urgence face à la grève, décidé de recourir à la contractualisation avec des enseignants retraités pour combler le manque d'enseignants du à la grève. Le Saren, craignant «le pourrissement», plaide pour une solution et prévient contre les conséquences de «l'entêtement du ministère», estime le syndicat dans une déclaration publiée hier. Ce dernier qualifie les revendications du Cnapeste de «légitimes». Le Saren redoute que le recours aux ponctions sur salaires ainsi que le licenciement des enseignants risquent d'avoir l'effet contraire du résultat attendu, à savoir l'arrêt de la grève. Le syndicat rappelle le débrayage fait en 2003 par les enseignants du secondaire dans la capitale et qui a démontré la force de la mobilisation des enseignants et la nécessité de trouver un terrain d'entente.