Entraîneur de l'équipe des cinq judokas ayant représenté l'Algérie au Grand Slam de Paris (Paris Grand Slam), qui a eu lieu les 10 et 11 février, Amar Benikhlef est heureux du comportement et de la performance de ses athlètes. Le médaillé d'argent des Jeux de Pékin (-90 kg), qui n'a eu qu'un mois pour préparer cette compétition, se déclare optimiste quant à l'avenir du judo algérien. Entretien réalisé à Paris Par Nasser Mabrouk Au lendemain du grand slam de judo de Paris, quel bilan faites-vous de la participation de vos athlètes ? Je suis très satisfait de leur prestation. Zourdani Houd (-73 kg) a fait une finale de repêchage et a terminé à la cinquième place. Chez les poids lourds, Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) a décroché la septième place. Cela fait seulement un mois que je m'occupe des garçons. Pour un début, ce sont des résultats encourageants. En si peu de temps, comment vous êtes-vous préparés? J'ai préparé mes athlètes sur le plan physique, mais surtout sur l'aspect psychologique. Ils se sont libérés. Ils ont travaillé sans pression. Je les ai mis à l'aise parce qu'on a l'habitude de penser que venir sur le grand Chelem à Paris est difficile. J'ai essayé de leur retirer ce complexe et de leur donner la force pour aller chercher une médaille. Qu'est-ce qu'il a manqué à Zourdani pour obtenir cette médaille ? La préparation n'a pas été suffisante. On n'a fait qu'un seul stage en Algérie. L'essentiel, c'est qu'ils sont bien dans leur tête. Ils ont envie qu'on travaille ensemble. Ils sont disciplinés et sérieux. Avec ces éléments, on ira, incha Allah, décrocher la médaille olympique. L'Algérie termine le tournoi parisien en étant la meilleure nation africaine et arabe. Cela doit être un réel motif de satisfaction pour l'entraîneur que vous êtes? Evidemment. On a honoré l'Algérie, l'Afrique et le monde arabe. Nous commençons seulement notre travail. L'objectif principal, ce sont les JO.