Le passage situé entre l'école primaire Halet Akli et l'oued qui traverse la localité est touché par un affaissement dangereux. La rambarde métallique servant de garde-fou menace de céder d'un moment à l'autre. Un trou béant, d'une profondeur appréciable, a été formé à un certain endroit de ce passage considéré comme un raccourci très fréquenté non seulement par les riverains, mais aussi par les écoliers et les collégiens. Pour signaler cette excavation et protéger provisoirement les écoliers, un tableau à trois volets hors d'usage y a été déposé. D'après un riverain, les travaux d'acheminement d'un câble électrique engagés par un entrepreneur pour le compte de Sonelgaz afin de parer à une alimentation insuffisante en électricité, sont à l'origine de cet enfoncement du sol. En outre, le ruissellement des eaux usées de l'oued a endommagé une partie des gabions et accéléré l'érosion du sol. «Si les services de l'APC de Bachdjarah n'interviennent pas, le passage s'effondrera et les parois de l'école situées près du passage seront gravement touchées», a averti ce riverain. Et un autre d'enchaîner : «L'APC de Bachdjarah a abandonné le quartier de Haï el Badr. Les élus ne s'intéressent qu'au nouveau marché et à leurs propres affaires. Pendant que nos écoliers s'exposent aux dangers divers et aux mauvaises odeurs dégagées par les eaux usées de l'oued, les représentants locaux continuent d'amasser des fortunes dans l'impunité totale. Nous vivons vraiment une situation d'apartheid. Si ce cas avait touché un des quartiers résidentiels où habitent certains nababs, il n'aurait pas duré une journée pour être réglé.»