De nombreux acquéreurs des 250 logements sociaux participatifs (LSP) d'El Eulma ont organisé dans l'après-midi de mardi un sit-in devant le siège de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), protégé par un important cordon sécuritaire. «On s'est déplacés au niveau du siège de l'OPGI pour l'obtention des clés de nos appartements et exposer les problèmes de branchements d'énergie et d'eau, toujours en stand-by. On a tenu à remettre sur le tapis la question des VRD (voirie et réseaux divers) qui ne sont pas terminés en totalité», révèlent des bénéficiaires, qui se sont rapprochés de notre bureau. Pour connaître l'autre version, on a pris attache avec le responsable de l'OPGI qui a été chargé de recevoir les protestataires : «Il est impossible de remettre les clés à des attributaires qui n'ont pas honoré leurs engagements. Personne n'est en mesure de remettre des clés à un attributaire qui n'a pas payé sa quote-part. On leur a demandé de se rapprocher des notaires en charge de l'opération et de régulariser la situation financière de leurs biens. Notre discours a été bien reçu par des contestataires, d'autant que 4 bénéficiaires, qui se sont empressés de finaliser leurs dossiers, ont obtenu leurs clés le jour même. La démarche de ces quatre bénéficiaires démontre que l'office n'est pas fautif. La balle se trouve dans le camp des acquéreurs ne pouvant prendre possession de leurs biens sans payement de leur dû. Je dois en outre préciser que les histoires de branchements et VRD n'ont pas été soulevées par mes interlocuteurs qui ont saisi l'OPGI», souligne notre interlocuteur.
