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Espagne : C'est toujours l'impasse en Catalogne
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Publié dans El Watan le 20 - 02 - 2018

L'impasse institutionnelle qui paralyse la Catalogne depuis octobre va-t-elle prendre fin ? Selon plusieurs médias espagnols, les partis indépendantistes auraient trouvé une solution qui permettrait à Carles Puigdemont de tirer les ficelles depuis Bruxelles, où il est exilé depuis la mise sous tutelle de sa région par le gouvernement central après la polémique proclamation unilatérale d'indépendance du 27 octobre dernier.
C'est la Barcelonaise Elsa Artadi, bras droit et chef de campagne du leader indépendantiste auto-exilé qui est donnée favorite pour le poste pour l'instant de présidente de la Généralité de Catalogne.
Cette économiste de 41 ans fait partie de la garde rapprochée du leader catalan. En 2016, Carles Puigdemont, alors président de la Généralité de Catalogne, l'avait choisie comme coordinatrice interdépartementale de l'Exécutif. Un travail dans l'ombre, à haute responsabilité. Elsa Artadi a déjà pu montrer des qualités de médiatrice, qui lui ont été nécessaires pour concilier les différents courants nationalistes.
Avant de se lancer en politique, cette Barcelonaise a eu un parcours exemplaire : diplômée de Harvard, professeure d'économie à la prestigieuse université Bocconi de ­Milan, elle a travaillé pour le Forum économique de Davos et la Banque mondiale. Pourtant, certains membres de son ancienne formation, le Parti démocrate européen catalan (PDeCat), qualifient Elsa Artadi de «traîtresse». C'est sa fidélité envers Carles Puigdemont qui lui a valu cette appellation.
Pour suivre le leader indépendantiste et diriger la campagne de son nouveau mouvement, JxCat, la Barcelonaise a dû littéralement déchirer sa carte du PDeCat, au sein duquel elle avait fait ses débuts en politique. Elsa Artadi proclame haut et fort sa fidélité à son chef en toute occasion : «On ne veut pas élire un autre président. On en a déjà un, c'est Puigdemont», avait-elle déclaré en novembre, à peine nommée chargée de campagne. Les nationalistes envisagent de créer pour lui le poste honorifique de «président du Conseil de la République».
Le «fantôme de Bruxelles» pourrait donc exercer de facto le pouvoir sans quitter la Belgique, où il est à l'abri des poursuites judiciaires qui l'attendent en cas de retour sur le sol espagnol. Un mois et demi après les élections qui ont confirmé une majorité indépendantiste au Parlement régional, les députés catalans cherchent toujours une formule pour sortir d'un interminable blocage politique. La solution pourrait passer par une sorte de présidence bicéphale.
Avec, d'un côté, Carles Puigdemont qui serait adoubé depuis Bruxelles, par une «assemblée d'élus» formée par des maires, élus locaux et députés favorables à l'indépendance. Et, de l'autre, un président «technique», qui lui serait pleinement élu au Parlement de Barcelone et légalement doté de toutes les fonctions réelles pour constituer enfin le nouveau gouvernement régional.
Le camp indépendantiste est déchiré entre les fidèles de l'ex-président Carles Puigdemont, décidés à braver Madrid, et les autres qui souhaitent réorienter leur stratégie politique de façon plus pragmatique. Reste à savoir quel serait le réel partage des pouvoirs entre les deux fonctions.
C'est là que se déroule en coulisses le bras de fer entre les proches de Carles Puigdemont et les autres. Les premiers tiennent à entretenir la fiction d'un gouvernement de la République catalane en exil et veulent garantir à leur «président légitime» des pouvoirs de décision sur les activités de l'Exécutif catalan.
Mais ces projets se heurtent au scepticisme du parti de gauche indépendantiste ERC, ainsi que d'une partie des élus du propre parti de Carles Puigdemont, qui souhaitent réduire son champ d'action à une présence aussi lointaine que symbolique. Par ailleurs, le groupe parlementaire Ensemble pour la Catalogne, le groupe parlementaire indépendantiste de droite auquel appartient Carles Puigdemont, a déposé une proposition de réforme de loi pour que son chef de file soit investi à la tête de la Catalogne à distance depuis Bruxelles.
Le Parlement catalan peut «autoriser, à la majorité absolue, la tenue d'un débat d'investiture sans la présence et sans l'intervention du candidat» si ce dernier ne peut être présent lors de la séance parlementaire. Le but de la manœuvre est de permettre l'investiture à distance du leader indépendantiste en exil depuis trois mois à Bruxelles. Le problème, c'est qu'en proposant cette réforme législative, Seul Ensemble pour la Catalogne fait un pas de côté et se distance de la gauche républicaine, l'autre grand groupe parlementaire indépendantiste.
Craignant que la proposition ne soit empêchée par le Tribunal suprême et que les institutions catalanes restent sous la tutelle de Madrid, la Gauche républicaine se dit, elle, en faveur d'un «accord global». Un accord qui permettrait «la reconnaissance du gouvernement en exil à Bruxelles» et «l'investiture opérationnelle et effective d'un autre candidat que Carles Puigdemont en Catalogne».
Le Parlement catalan a annoncé qu'il allait aussi saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour que l'indépendantiste Carles Puigdemont, en exil en Belgique, puisse être réinvesti comme président de la région et entend gouverner la Catalogne depuis la Belgique.
Suite à un recours du gouvernement espagnol contre la candidature de Carles Puigdemont, la Cour constitutionnelle a posé des conditions très strictes pour une éventuelle investiture, exigeant qu'il soit présent au débat.
M. Puigdemont ne pourrait, selon la Cour, être investi que s'il se rend aux autorités et demande ensuite au juge de la Cour suprême qui le poursuit pour rébellion et sédition et malversation l'autorisation de se présenter devant le Parlement pour défendre sa candidature.
«J'espère que Carles Puigdemont ne pense pas qu'il va pouvoir gouverner la Catalogne ni vivre à ses crochets», avertit la vice-présidente espagnole, Soraya Saenz de Santamaria, en qualifiant de «mégalomanie absurde» les projets de l'ex-président. La majorité indépendantiste pourrait envisager une présidence symbolique qui dicterait, depuis Bruxelles, les faits et gestes du gouvernement de Barcelone. Quelle serait la réaction de Madrid dans ce cas ?


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