Le Collectif d'appui à la microentreprise (CAME) de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé, hier, un rassemblement devant le siège de la direction locale de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (Casnos) pour demander «l'effacement de toutes les dettes» des promoteurs. Lors de ce rassemblement, tenu sous une bruine, et qui a regroupé des dizaines d'investisseurs ayant créé des microentreprises dans le cadre des dispositifs publics d'aide à la création d'emploi (CNAC, Ansej et Angem), les membres de la CAME ont réitéré leur demande pour une «amnistie générale» par l'effacement de toutes les dettes (prêts non rémunérés, bancaires, fiscales et parafiscales), réaffirmant leur refus du rééchelonnement proposé par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Les organisateurs de cette action avaient lancé un appel à une marche pour hier, avant de décider de l'annuler et de se limiter à un rassemblement en raison des festivités de la Journée internationale de la femme. Ils ont indiqué que la CAME, qui demandait «le maintien du minimum à payer en matière de cotisations qui est de 32 400 DA, lance un appel à ses adhérents à geler leurs cotisations et à ne verser aucun dinar à la Casnos». Un appel à l'adhésion des entrepreneurs à ce collectif et au renouvellement de celle des anciens membres a été lancé à l'occasion de ce rassemblement. Le bureau de Tizi Ouzou de l'Union générale des commerçants et artisans algériens a diffusé un communiqué invitant les commerçants et artisans de Tizi Ouzou à se «démarquer de toute action qui va à l'encontre de leurs intérêts», tout en dénonçant «avec force» ces «agissements irresponsables visant à nuire à l'activité économique et commerciale de la wilaya de Tizi Ouzou».