Meskiana (Oum El Bouaghi) : Des pièces archéologiques découvertes chez un habitant De quel droit un citoyen peut-il se prévaloir pour collectionner des pièces archéologiques, comme les pièces de monnaie, les restes de jarres et les lampes à huile ? Les éléments de la police de Meskiana, agissant sur renseignement, ont perquisitionné, en fin de semaine dernière, le logement d'un sexagénaire de la ville, qui se passionne pour les objets archéologiques. Suite à cela, les enquêteurs ont récupéré 172 pièces de monnaie remontant aux périodes byzantine et romaine. Certaines pièces sont en bronze ou en argent. En outre, il a été découvert des débris de jarres, une lampe à huile et d'autres objets archéologiques. Le mis en cause a été présenté devant le tribunal pour répondre de son acte. Faut-il rappeler que le fait d'entreprendre des recherches archéologiques relève uniquement du domaine des chercheurs en la matière. Le citoyen ignore sans doute que faire des recherches dans les sites qui recèlent des restes ou vestiges archéologiques est interdit par la loi. Il n'en demeure pas moins que l'amateur en archéologie devait déclarer ses découvertes pour ne pas encourir des poursuites judiciaires par ceux-là mêmes qui dirigent les secteurs touristique et culturel de la wilaya. L. Baâziz Aïn Beïda : La pelouse du stade Hamdi Ali dans un mauvais état Le moins qu'on puisse dire sur la pelouse du stade semi-olympique de la ville de Aïn Beïda c'est qu'elle est dégradée. Et dire qu'à un certain moment, elle était considérée comme l'une des plus belles pelouses du pays. Qu'est-ce qui fait qu'elle a perdu de sa fraîcheur ? N'a-t-elle pas bénéficié d'un entretien adéquat par ceux-là mêmes qui sont censés la protéger ? Ou bien a-t-elle manqué d'arrosage les jours sans pluie ? En tout état de cause et au vu de ce que le gazon a subi comme dégradation, il est peu probable qu'elle soit praticable pour des matchs de football. L. B. Biskra : Signature d'une convention entre l'université et la Sûreté nationale
Dimanche dernier, Youcef Hamel, chef de la direction de la sûreté de la wilaya de Biskra, et Ahmed Boutarfaya, recteur de l'université Mohamed Khider (UMK), ont signé, à l'issue d'une rencontre, une convention de coopération et de partenariat entre ces deux institutions portant sur la formation de 250 agents de sécurité, laquelle formation d'une semaine sera encadrée par des officiers supérieurs de la police, a-t-on appris. Durant cette session, les agents de l'hygiène et de la sécurité recevront des recommandations théoriques et des cours pratiques pour améliorer leurs missions de gardiennage et de surveillance des sites universitaires de Biskra, El Hadjeb et Chetma. Les agents de sécurité apprendront à gérer les conflits et les protestations estudiantins, à appliquer la réglementation en cas d'intrusion d'éléments extra-universitaires et à faire preuve de professionnalisme et de maîtrise de toutes les situations envisagées, souligne-t-on. «Cette formation vise à doter les agents de surveillance et de gardiennage de l'UMK des connaissances nécessaires et de moyens techniques et scientifiques à même de leur faciliter la tâche et de garantir un traitement efficient et conforme à la loi de toutes les questions sécuritaires auxquelles ils peuvent être confrontés au quotidien», a précisé, Y. Hamel, contrôleur de police et chef de la sûreté de Biskra. Hafedh Moussaoui