Le principal point jugé positif par les directrices des écoles que nous avons pu contacter est la mise en place d'une commission conjointe, qui aura à examiner dès la semaine prochaine les questions relatives à la gestion de ces établissements ainsi qu'au volet pédagogique. Elles sont unanimes à dire que cette commission constitue un moyen de maintenir le contact avec les responsables du ministère de l'Education et faire des propositions pour une meilleure solution quant à la gestion de ces écoles. « La réunion de jeudi nous a permis de mettre sur pied cette commission conjointe afin d'étudier les voies et moyens pour aboutir à de meilleurs résultats concernant l'avenir de ces écoles », a souligné Mme Djebour, directrice de l'école Les Jasmins de Kouba. Mme Benmansour Adnane Rachida, directrice de l'école les Glycines de Bouzaréah, estime que cette séance de travail intervient à point nommé pour régler définitivement la problématique relative aux écoles privées. Pour elle, la réunion de jeudi est positive dans le sens où le ministre de l'Education a ouvert la voie aux écoles privées d'enseigner librement les langues étrangères à hauteur de dix heures par semaine pour la langue française. « Il a même laissé entendre que les matières scientifiques, mathématiques et physiques peuvent être enseignées dans les deux langues (enseignement bilingue) à partir du secondaire », a-t-elle indiqué en précisant que son école offre depuis sa création un enseignement bilingue et figure parmi les rares écoles qui présentent les élèves aux examens nationaux comme la 6e et le brevet avec « un taux de réussite de 100% », a-t-elle ajouté. Insistant sur la nécessité de permettre aux élèves des écoles privées de passer les examens nationaux à l'instar de son école, Mme Amirouche, directrice de l'école Chimisi, estime que la rencontre de jeudi est positive et son école répond parfaitement aux exigences du ministère. « Notre école dispense un enseignement bilingue pour les matières scientifiques. L'histoire et la géographie sont enseignées en langue arabe. Nos élèves sont inscrits au CNEG et passent les examens nationaux depuis la création de l'école », a-t-elle précisé.