Une polémique est née à Bouzeguène autour de la répartition des lignes téléphoniques nouvellement mises en place selon la nouvelle technique de transmission par radio (système WLL). Les services d'Algérie Télécom ont accordé récemment 200 lignes téléphoniques pour les demandeurs résidant dans la daïra de Bouzeguène. Algérie Télécom aurait pu éviter la contestation si elle avait pris elle-même le soin de consulter les centaines de demandes restées en souffrance à son niveau, dont certaines datent de la fin des années 1980. L'entreprise publique n'a pas trouvé mieux que de confier la responsabilité de répartir ces lignes aux responsables de la daïra et de l'APC de Bouzeguène. Certains établissements publics (lycées, polyclinique, écoles) ont bénéficié de ce quota, mais ils se comptent sur les doigts d'une main. D'aucuns avouent que les établissements publics sont prioritaires mais se demandent où sont allées les quelque 150 lignes restantes. Des gens qui n'ont pas sollicité auparavant des lignes en auraient obtenu récemment. Les citoyens regrettent que l'APC ait accepté cette mission qui n'est pas la sienne. « Demain, les bénéficiaires devront s'acquitter de leurs factures téléphoniques chez le régisseur de l'APC », ironise un commerçant désabusé.