Les habitants du lotissement Aïssat Idir de Beni Messous ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis quatre ans, ils frappent à toutes les portes sans jamais avoir de réponse. En 2002, ils voient enfin arriver les engins spécialisés dans le revêtement des rues. Pourtant, ils s'étaient acquittés dès 1984 de la somme de 3 millions de dinars, représentant les frais de bitumage, comme en atteste le courrier qu'ils ont adressé en date du 14 février 2002 à l'Apc. En été de la même année, commence le goudronnage d'une partie des routes. Promesse leur a été faite que la suite interviendrait aussitôt que le complément d'enveloppe serait parvenu à l'APC. Depuis, et malgré plusieurs lettres de rappel adressées au wali délégué de Bouzaréah, les 700 m restant demeurent sous forme de piste. Les fortes pluies ont engendré de nombreux dégâts. « La topographie des lieux est à l'origine de la convergence des eaux pluviales charriées en hiver en contrebas de la cité, ce qui a causé des inondations aux habitations situées dans la partie basse ainsi que l'effondrement d'un mur de clôture. » Les équipes d'hygiène de Netcom trouvent des difficultés à emprunter ce tronçon non bitumé.