Les responsables du secteur de la santé semblent finalement décidés à ne point lésiner sur les moyens pour imposer la discipline à travers les institutions que compte la wilaya de Souk Ahras. Un chirurgien a été récemment suspendu de ses fonctions par le DSP (directeur de la santé et de la population) en attendant sa comparution devant un conseil de discipline ministériel. Le mis en cause avait été pris en flagrant délit d'exercice d'activités parallèles dans une clinique privée par les inspecteurs de la même direction, et ce contrairement à une convention signée conjointement par cette dernière et le praticien. Une prime complémentaire et autres indemnités en sus du salaire en contrepartie d'un engagement sans cumul de fonction de la part du chirurgien composent l'essentiel de ladite convention, « respectée de manière unilatérale », d'après une source administrative proche de la DSP. Le dossier du médecin a été transféré au ministère de tutelle. Depuis l'affaire du bloc opératoire, les responsables du secteur tentent de redorer le blason de la santé à Souk Ahras pour peu que les décideurs centraux s'impliquent dans le renforcement des infrastructures, de l'équipement des hôpitaux et des médecins spécialistes, notamment les chirurgiens qui se comptent à Souk Ahras sur les doigts d'une main.