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Un million de mètres cubes de gravats sur les routes
Produits annuellement par les chantiers de la capitale
Publié dans El Watan le 07 - 01 - 2007

Chaque année, un million de mètres cubes de gravats et autres débris produits par les différents chantiers de la capitale sont déversés négligemment dans des endroits interdits, tels que les abords des routes ou les terrains vagues.
Nos sources auprès de la wilaya d'Alger nous informent que ce chiffre, pour le moins inquiétant, a été établi à partir du recoupement des différentes données liées aux nombreux chantiers lancés ces dernières années dans la wilaya d'Alger. Les mêmes sources signalent que pour beaucoup d'entrepreneurs et autres intervenants sur les chantiers « le déchargement des gravats dans les endroits indiqués, tels que les décharges publiques, est considéré comme une véritable corvée, notamment lorsque le chantier lancé se trouve à une distance plus ou moins grande des lieux de décharges autorisées ». De nombreux entrepreneurs préfèrent, en effet, décharger les débris pas très loin des chantiers afin d'éviter de ce déplacer sur une grande distance. Par ailleurs, les chauffeurs de camions supposés décharger les gravats dans une décharge publique se déplacent le soir afin de ne pas attirer l'attention et se débarrasser de leurs chargements dans l'endroit de leur choix. Ces derniers optent souvent pour les abords des autoroutes ou des terrains plus ou moins dégagés. Certaines stations de bus n'ont d'ailleurs pas été épargnées par les conducteurs des camions chargés de gravats. « Ces personnes n'hésitent pas à se débarrasser de leur chargement sur le moindre terrain dégagé sans prendre en considération ni les textes de loi interdisant ce genre de dépassement ni les répercussions qui peuvent en résulter », déclarent, en substance, nos sources. Le plus étonnant, c'est le fait que des entreprises sont payées pour décharger les gravats dans les décharges publiques destinées à cet effet. « Les entreprises prenant en charge les chantiers de la capitale sont payées pour le nettoyage des chantiers et le déchargement des gravats dans des endroits précis. Théoriquement, cette condition est stipulée dans le cahier des charges imposé à ces entreprises. » Toutefois, la loi imposant aux intervenants sur la voie publique de remettre les terrains touchés par les chantiers en l'état devrait également pousser ces entreprises à faire preuve de plus d'efficacité et de sérieux en ce qui concerne la gestion des gravats produits par les chantiers. Le fait que ces entreprises soient payées pour se débarrasser de ces débris expliquerait également la négligence de certaines d'entre elles, puisque le déplacement vers des décharges jugées éloignées du lieu du chantier et la mobilisation d'un certain nombre de véhicules pendant un laps de temps relativement prolongé réduit la marge bénéficiaire de ces entreprises. Le fait de se débarrasser des gravats dans l'endroit le moins éloigné possible du chantier permet à certains entrepreneurs de gagner plus de temps et donc plus d'argent. L'absence d'un contrôle strict et régulier, en ce qui concerne précisément cette question, ouvre la voie à toutes sortes de dépassements puisque certains entrepreneurs peu scrupuleux jouissent d'une marge de manœuvre assez large. Il ne serait pas étonnant, d'ailleurs, de voir la quantité de débris jetés aux abords des routes et autoroutes augmenter dans les années à venir, notamment avec l'augmentation des chantiers à lancer dans les quatre coins de la capitale. Outre le contrôle, d'aucuns préconisent la multiplication du nombre de décharges, ce qui éviterait à certains conducteurs de camions chargés de gravats de se déplacer sur de grandes distances. Cela permettra également d'éviter que les débris soient déversés un peu partout sous prétexte que les décharges officiellement reconnues se trouvent à de grandes distances de certains chantiers.

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