Le ministre a expliqué la démarche suivie concernant le contrôle technique des véhicules : « Nous avons procédé progressivement en soumettant d'abord les véhicules professionnels, tels que les taxis et les transports en commun. Ensuite, nous avons introduit le contrôle technique pour les véhicules de plus de 20 ans, après de 10 à 15 ans, et nous sommes dans la phase de contrôle de 5 à 10 ans. Nous avons introduit ce dernier contrôle, fin septembre 2006, et nous avons donné aux propriétaires des véhicules pour se soumettre à ce contrôle 4 mois. Le parc estimé est de 110 000 véhicules, nous avons une capacité de contrôle mensuelle de 120 000 véhicules : cela veut dire que chaque véhicule a au moins 4 opportunités de se présenter au contrôle, c'est ce qui n'a pas été fait. » Selon lui, les statistiques démontrent que moins de 30 000 véhicules se sont présentés au contrôle, aujourd'hui, entre 110 000 à 120 000 véhicules se présentent et trouvent un encombrement au centre. Il promet « de traiter ce problème avec souplesse ». Pourquoi les véhicules neufs sont-ils concernés ? « A partir du moment où nous avons commencé à soumettre les véhicules professionnels au contrôle, nous avons constaté que bien que le véhicule soit neuf, il y a des défaillances techniques dans les systèmes de freinage, d'éclairage et de direction. Je serais content que tous ceux qui exportent des véhicules vers l'Algérie aient un contrôle qualité interne qui me permette de m'assurer que les véhicules n'ont pas de défaut. Le service des mines contrôle un prototype pour la conformité. Mais il ne contrôle pas chaque véhicule. A notre sens, rien ne justifie l'exonération des véhicules neufs du contrôle technique », conclut-il.