Les résultats de l'étude préliminaire de la 2e rocade sud était, hier, au centre des débats qui se sont déroulés à la salle des conférences du ministère des Travaux publics. Face aux cadres de son ministère et aux défférents intervenants, Amar Ghoul a étalé un constat négatif de la situation du trafic routier au niveau de la rocade sud d'Alger. Devant les cadres de son administration centrale et les intervenants dans le futur projet de la seconde rocade sud, le ministre a cité des chiffres effarants de 118 000 véhicules circulant quotidiennement du côté est de la capitale (Chéraga -Dar El Beïda) et 80 000 pour le côté Ouest reliant Chéraga à Zéralda. Au sud de la capitale c'est le même nombre de véhicules (80 000) qui circulent quotidiennement : « Nous ne pouvons plus entretenir un réseau routier qui supporte 118.000 voitures par jour. » Confié au groupement algéro-canadien (Saeti-Dessau Sprin), l'étude d'avant-projet détaillé de la seconde rocade sud s'est basée sur des données importantes : diminuer la congestion de la rocade sud actuelle, répondre à une demande croissante de transport par une infrastructure adéquate, prendre en charge le trafic de transit et jouer le rôle d'un périphérique urbain. D'une longueur de 70 km et un coût préliminaire estimé à 15 milliards de dinars pour une durée de réalisation maximale de deux années, le couloir choisi pour la réalisation de ce projet est celui reliant Boudouaou à Mazafran. Cet axe autoroutier traversera la nouvelle ville de Sidi Abdellah et les communes avoisinantes. L'appel d'offres national et international sera lancé à la fin de l'année 2004.