Les cours du pétrole ont entamé la journée d'hier par un léger rebond, dépassant le seuil des 53 dollars le baril, le marché comptant sur une autre réduction de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour freiner la dégringolade des prix. A Londres, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), le baril de brent de la mer du Nord prenait 26 cents à 53,21 dollars sur l'échéance de février, et sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), alors que le baril de light sweet crude pour livraison en février progressait de 2 cents à 53,01 dollars lors des échanges électroniques vers 11h GMT. Selon les analystes, les investisseurs tablent sur une nouvelle baisse de la production de la part de l'Opep pour relever les prix du brut, qui ont perdu jusqu'à 15% de leur valeur depuis le début de l'année. Les douces températures, au-dessus des normales saisonnières aux Etats-Unis, et donc le recul de la demande américaine totale de produits pétroliers, continuent de faire chuter les cours. En parallèle, le rapport publié mercredi dernier par le Département américain de l'Energie (DoE) avait fait état d'une augmentation beaucoup plus forte que prévu des stocks de produits distillés. Les analystes estiment que de nouvelles réductions de l'Opep sont nécessaires pour stopper la chute des prix. Le Venezuela et l'Iran ont fait savoir, samedi à Caracas, qu'ils redoubleraient d'efforts afin de convaincre l'Opep, dont les deux pays sont des membres influents, d'abaisser à nouveau sa production.