La lutte contre le marché informel dans la wilaya de Aïn Defla passe incontestablement par la réorganisation du secteur en installant de nouveaux mécanismes de contrôle, en concertation avec tous les organismes concernés. Un objectif que les services de la direction du commerce (DCP) tenteront de réaliser à partir de cette année et des propositions dans ce sens sont déjà à l'étude, dira le chef de service de la qualité et de la lutte contre la fraude. Il s'agit notamment de propositions concernant la construction de marchés de proximité au niveau des 14 daïras que compte la wilaya et l'aménagement de points de vente englobant plusieurs activités, à commencer par celle concernant la vente des fruits et légumes, laquelle accapare 65% du marché informel. Par ailleurs, l'acquisition de telles structures contribuera à remplacer celles datant de l'époque coloniale et devenues à présent insalubres, à l'exemple du marché couvert de Khemis Miliana. D'un autre côté, poursuivra notre interlocuteur, plusieurs mesures sont envisagées en collaboration avec l'Angem, la BADR et la direction des ressources halieutiques pour organiser l'activité des vendeurs de poissons. A ce propos, révélera B. Maharzi, il est envisagé le recrutement de livreurs et la mise en service d'une cinquantaine de motocyclettes dotées d'un équipement spécial pour préserver les produits de la pêche. Des mesures qui mettront sans doute un terme à la situation actuelle caractérisée par un manque d'hygiène, notamment en ce qui concerne les cageots en bois que certains vendeurs déposent à proximité de détritus, comme c'est le cas à Khemis Miliana au niveau du quartier Souamaâ. Signalons enfin que dans cette lutte pour le contrôle de la qualité, notre interlocuteur regrettera que la brigade mixte de la santé ne soit pas fonctionnelle à Aïn Defla, ce qui pose souvent problème avec des contrevenants.