Le directeur de la clinique El Chiffa a précisé que les médecins spécialistes ne recourent à l'interruption thérapeutique de la grossesse que dans le cas où les jeunes femmes présentent un risque. Dans une déclaration rendue publique, le directeur de la clinique El Chiffa revient longuement sur l'affaire des 14 fœtus retrouvés enterrés à plusieurs centaines de mètres de la décharge communale. « Il n'a jamais été question de cadavres de nourrissons, plutôt de 14 fœtus dont le poids varie entre 50 g et 900 g, fruits de relations conjugales légales, les livrets de famille en sont la preuve », lit-on dans le communiqué. Pour ce qui est des parturientes, le directeur explique qu'elles étaient admises conformément à la réglementation en vigueur : dossier médical et questionnaire dûment rempli et mentionné dans les registres paraphés des entrées et des sorties. Il explique également que les médecins spécialistes ne recourent à l'interruption thérapeutique que dans les cas risqués pour les jeunes femmes et d'ajouter : « Chaque fœtus avait sur lui une fiche d'identification sur laquelle sont mentionnés les noms des parents, le poids et la date. » Enfin, le directeur estime que le chargé d'administration, par respect aux valeurs humaines et par principe religieux, a privilégié l'enterrement à l'incinération. Néanmoins, le responsable de la clinique accuse des forces occultes qui, selon lui, sont derrière cette cabale qui n'a de dessein que de nuire à la réputation de la clinique qui, à ce jour, depuis sa mise en service en 2005, n'a pas enregistré un seul cas de mortalité, ajoute le communiqué.