Cette infrastructure se compose de deux dortoirs, de trois ateliers classes, d'une cuisine et d'un réfectoire. Le montant du marché s'élève à 9 745 005,47 DA. Les travaux de ce projet, qui ont débuté le 24 juillet 2006, enregistrent un énorme retard. Le plus grave, c'est lorsque le bureau d'études chargé du suivi de ce projet accuse publiquement l'entrepreneur, en lui reprochant son incapacité à respecter les délais et l'absence de maîtrise des paramètres de construction. En outre, cet entrepreneur, qui n'a même pas déposé la caution, s'est engagé à travailler et à présenter sa situation aux autorités de la daïra de Gouraya pour l'encaissement. Qui n'a pas fait respecter la réglementation pour arriver à ce stade de laxisme ? Autre point qui n'est pas passé inaperçu dans cette importante daïra, c'est incontestablement le retard dans la construction du nouveau lycée à Gouraya, implanté à l'entrée est du chef-lieu de daïra et qui s'étalera sur une superficie de 20 000 m2, d'une part, et celle du nouveau CEM de Messelmoune, d'autre part. Le choix du lieu de l'implantation du nouveau lycée d'une capacité de 800 élèves, décidé par les autorités locales, n'a pas été du goût du chef de l'exécutif de la wilaya, en raison non seulement de son éloignement, mais aussi pour les coûts relatifs aux travaux de VRD, d'AEP et d'assainissement qui suivront sa réalisation. « Je ne veux plus entendre vos arguties, sachant que le coût de ce projet fera l'objet d'une réévaluation », déclare le wali, en exigeant de reprendre les chantiers en main pour d'abord respecter les délais et ensuite atténuer les pressions qui s'exercent sur les autres établissements scolaires. L'autorisation programme (AP) de ce nouveau lycée s'élève à 120 millions de dinars. En matière d'environnement, la commune de Gouraya a pu dégager une superficie de terre agricole boisée de 6 ha pour la réalisation d'une décharge publique, située sur les hauteurs, à l'est de la ville. Dix milliards de centimes au titre de la première tranche financière ont été accordés à ce projet alors que le coût de l'aménagement et du revêtement du chemin allant vers cette décharge publique est estimé à 24 999 390 DA. Toujours dans ce même chapitre, 60 millions de dinars seront consacrés pour l'étude de diagnostic et de réhabilitation du réseau d'assainissement de la zone ouest de la ville de Gouraya, dite Bois sacré. Cette étude consiste en la réalisation de 3 bassins de décantation de 50 m3 chacun, d'un réservoir d'orage, de 14 regards et la pose d'un réseau d'une longueur de 450 m. Une autorisation programme (AP) d'un montant de 9 millions de dinars a été accordée pour permettre la déviation des rejets sur mer au niveau de cette partie ouest de la ville de Gouraya. Quant au montant du projet, il est estimé à 8 985 600 DA. L'élimination des rejets des eaux usées vers la mer constitue une des priorités de la wilaya de Tipaza. Pour ne citer que l'exemple de la ville côtière de Gouraya, on projette la création d'un seul rejet au niveau du Bois sacré, qui va se déverser vers les bassins de décantation, grâce à la mise en place d'un collecteur principal. Une autorisation programme (AP) de 5 millions de dinars avait été accordée pour la commune de Gouraya, dans le but de rénover un réseau d'assainissement à proximité de l'hôpital, en vue de faire disparaître les risques de MTH. Les dernières pluies ont causé des dégâts énormes en ville. Les eaux de pluie avaient charrié de la terre et des objets, entraînant le bouchage des buses sous les ouvrages et l'inondation des axes routiers urbains. L'opération de curage de l'ensemble des canalisations urbaines avait été recommandée afin d'épargner les citoyens des grands détours pour regagner leur domicile.