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Les subventions non consommées
Daïra de Azazga
Publié dans El Watan le 01 - 02 - 2007

Les cinq communes de la daïra de Azazga sont « coude à coude » dans la consommation des crédits de paiement (CP) pour l'année 2006, selon les chiffres établis par la commission de daïra.
Au chapitre « programme normal » des plans communaux de développement (PCD), c'est Zekri, commune enclavée à l'extrême est de la daïra, qui arrive en tête avec 67 % de consommation des crédits. La commune de Yakouren n'a consommé que 37 % des budgets alloués mais affiche un taux optimal au programme complémentaire. Azazga est à 63 %, Ifigha à 54% et Fréha à 51 %. Il faut souligner que l'argent non consommé tombe en « exercice clos » à la fin de l'année et est reversé au Trésor public. Il faut alors attendre les nouvelles affectations des crédits qui arrivent au mois de mars pour procéder au paiement des opérations en cours ou lancer de nouveaux projets. Les Autorisations de programme (AP) inscrites par les pouvoirs publics sont maintenues mais la réalisation des projets dépend de la disponibilité des crédits de paiement. Lorsque l'argent affecté annuellement aux communes n'a pas été consommé à temps, cela crée un « encombrement » lors de l'exercice suivant, provoquant la mise en « stand-by » de nombreuses opérations. Un effet d'« accumulation » qui fausse toutes les prévisions et explique l'évaporation des engagements tenus devant la population. Les APC se noient dans un verre d'eau et les citoyens attendent vainement que le sable arrive sur les routes ou que le dispensaire officiellement inscrit soit construit. Il y a plusieurs raisons au fait que l'argent file aussi facilement entre les doigts des présidents d'APC. La principale est l'insuffisance en moyens humains dans les services techniques communaux. L'administration affecte les subventions aux APC mais refuse d'avaliser le recrutement d'agents qualifiés pour mettre en œuvre le programme de développement. Un président d'APC nous a déclaré récemment qu'il dispose d'un seul employé au service technique pour suivre l'ensemble des opérations affectées à sa commune. Le chef de l'exécutif est parfois réduit à établir les fiches techniques des projets pour ne pas bloquer totalement le développement de sa commune. Un P/APC d'une daïra limitrophe nous a confié avoir demandé à l'administration de wilaya le renforcement de son service technique, mais il s'est vu affecter une archiviste, alors que la commune en disposait déjà. Parfois, ce sont les élus locaux qui se contentent d'une tranquille gestion des affaires courantes, mettant des mois, sinon des années, pour lancer les projets inscrits, et qu'ils avaient parfois eux-mêmes votés. Il arrive que les pouvoirs publics affectent dans le chapitre PCD des dépenses lourdes, qui devraient être supportées par la wilaya ou le gouvernement. A titre d'exemple, la commune de Azazga dispose depuis février 2004 d'une AP de 8,5 millions de dinars pour l'achat d'une benne tasseuse, pour la collecte des ordures. La dépense n'a pas été engagée jusqu'à décembre dernier, selon le document de la daïra. La commune de Fréha a les mêmes difficultés pour acquérir des équipements inscrits depuis janvier 2004. Le montant de l'AP, 1,5 million de dinars, est resté intact à fin 2006. La commune de Zekri, quant à elle, n'a pas pu trouver les 72 millions de centimes pour l'achat d'une « épandeuse de liant », inscrite également depuis trois ans.

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