L'état d'exécution des programmes de développement mentionne une autorisation de programme de plus de deux milliards de dinars allouée au titre de l'exercice 2008 au chapitre des PCD, plans communaux du développement. Ajouté à la dotation qui a été notifiée à la fin 2007 (129 millions de dinars), le global a servi à couvrir 505 projets proposés par les communes à concurrence de 10 projets chacune pour une dotation moyenne de 38,5 millions de dinars par commune. Cependant, les critères de répartition des PCD sur les 52 communes de la wilaya reste inconnus des élus. Le demi millier des projets inscrits en 2008, y compris au titre du PPDRI, a priorisé les secteur des routes et aménagement urbain ainsi que l'hydraulique. Pour les besoins du lancement de ces projets et de ceux en cours pendant l'année dernière et répondant à des programmes antérieurs, 3,4 milliards de dinars ont été alloués au titre des PCD pour la wilaya. Mais, seulement la moitié de ces crédits de paiement a été consommée. Le bilan souligne deux niveaux de consommation. Un niveau de consommation élevé pour 12 communes jugées performantes (Tamridjt, Aït Smaïl, Boukhelifa, Chellata, Melbou, Kherrata, Adekar, Beni Maouche, Ouzellaguen, Amizour, Semaoun et Tinebdar). Et un niveau de consommation tés faibles dans 14 communes. Au chapitre du programme restant (PEC) à la fin 2008, le document tolère un reste à réaliser financier (RAR) d'un niveau qu'on qualifie d'« acceptable » dans neuf communes dont trois sont considérées comme « performantes » à savoir Chellata, Ouzellaguen et Tibane. En revanche, la situation est jugée « inquiétante » dans 16 communes où le RAR est « anormalement élevé », soit dépassant les 50 millions de dinars. Le document cite, à ce propos, Béjaïa, Amalou, Toudja, Beni Ksila, Kendira et Sidi Aïch. Au titre de PSD, programme sectoriel déconcentré, plus de 15 milliards de dinars ont été comme crédit de payement. Prés de 41% seulement ont été réellement consommé à fin 2008. Un faible taux que l'administration explique par « l'importance des rattachements en crédit de paiement notifiés particulièrement pendant le dernier trimestre 2008 ». Pour rassurer sur le sort de toute cette masse de crédits non consommés, l'administration précise qu'ils ne retournent pas à l'envoyeur.