Drogue : De fausses ordonnances pour de vrais psychotropes Les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Tiaret viennent de réussir un joli coup de filet en mettant la main sur une dangereuse bande qui utilisait de fausses ordonnances, préalablement scannées, pour s'introduire dans le marché de la vente illégale de psychotropes. Le principal mis en cause, B. M, âgé de 39 ans, qui réside à Relizane, est un malade habitué de l'hôpital neuropsychiatrique régional « Hamdani Adda de Tiaret ». Cette personne, une fois en possession d'ordonnances dûment délivrées par des médecins de Tiaret et de Dahmouni, s'ingéniait à scanner ces documents, grâce à la contribution d'une jeune informaticienne exerçant dans un cybercafé, pour s'adonner à son commerce favori, la vente des psychotropes aux jeunes clients. Plus grave encore, celui-ci s'est permis le luxe de modifier jusqu'à la contenance et la nature des médicaments sur ces ordonnances ainsi contrefaites. Le pot aux roses fut découvert dans une pharmacie de Tiaret, à « Ras-Essoug », plus précisément quand le pharmacien constatait, ébahi, que l'ordonnance ainsi présentée par une tierce personne n'était pas l'originale. L'enquête menée par les policiers allait éclaircir l'affaire puisque pas moins de 32 fausses ordonnances ont été saisies avec, en sus, une petite quantité de comprimés, trouvée en possession de l'acheteur. Présenté après avoir été confondu avec ses trois victimes, dont les deux médecins, B.M a été écroué et sa complice mise sous contrôle judiciaire pour faux et usage de faux. Une affaire, aussi mince soit-elle, qui renseigne à tout le moins sur la problématique de la lutte contre le fléau ravageur, celui de la commercialisation des psychotropes qui nécessite plus que jamais l'implication de tout le monde. F.N.P.O.S : Les logements, c'est pour quand ? Cela fera bientôt 6 mois que la liste des 500 bénéficiaires de logements, inscrits dans le cadre du FNPOS (fonds national de péréquation des œuvres sociales), dans la wilaya de Tiaret, a été affichée mais depuis, l'attente dure et semble même inquiéter ceux qui avaient souscrit à l'opération. Au chef-lieu de wilaya, les 100 logements réalisés et inaugurés même par le président de la République en 2003 semblent défier le temps et les hommes qui se succèdent. Situés dans une belle avenue, dans la nouvelle zone d'habitation, ces logements sont en train de subir les aléas de l'usure tout en faisant perdre de substantiels gains à l'organisme qui devrait les gérer, l'OPGI en l'occurrence. Les citoyens concernés, exclus de facto des autres formules de cession de logements, avaient pourtant cru et certains d'entre eux, au prix de sacrifices, se sont débrouillés pour amasser l'argent dû au titre de paiement des premières tranches. Mais tout ce temps perdu et ce faux espoir ne semblent générer qu'exaspération et dépit. C'est devant cette inextricable situation que les postulants, par le biais de notre journal, tentent d'interpeller les responsables concernés, dont la direction générale du FNPOS, pour leur délivrance. Ainsi pris en otage, ces citoyens, tout en rappelant les instructions du président de la République, disent être « les dindons d'une farce dramatique ». Jusqu'à quand ? A. K.