L'eau est rationnée de manière drastique au chef-lieu de la commune d'Ath Mansour (40 km à l'extrême-est de Bouira). Les ménages reçoivent cette denrée à raison de deux heures seulement sur 9 jours, nous apprend l'adjoint du P/APC, Harmali Ahcène. Les motifs de cette pénurie sont dûs, selon notre interlocuteur, au tarissement de trois puits qui alimentaient ce village. « Actuellement, fait remarquer M. Harmali, le village est alimenté à partir d'un seul puits qui remplit quatre châteaux d'eau ». Cette situation se répercute négativement sur la population qui se voit contrainte de s'approvisionner au moyen, entre autres, de citernes en payant le prix fort. « Je fais remplir 4 à 5 citernes par mois que je paie 400 DA l'unité. Alors qu'avant, quand l'eau était disponible, je payais beaucoup moins », nous dit un citoyen de la même localité.