Deux jeunes filles, étudiantes en sciences économiques, ont été abordées par deux jeunes garçons à bord d'une Peugeot 607 et les ont forcées à monter à bord du véhicule. Les agressions au sein des campus de l'université de Constantine et dans ses environs immédiats ne se comptent plus et les voyous diversifient à chaque fois leur manière de procéder pour aboutir carrément à des enlèvements, comme cela a été le cas dimanche dernier à la sortie du campus universitaire de la nouvelle ville Ali Mendjeli. De source bien informée, deux jeunes filles, étudiantes en sciences économiques, ont été abordées par deux jeunes garçons à bord d'une Peugeot 607 et les ont forcées à monter à bord du véhicule qui tournera en rond à la nouvelle ville pendant plusieurs minutes pour se diriger ensuite vers la forêt, au restaurant L'Auberge fleurie, sur la route de Aïn Smara, à 10 km de Constantine. Les deux compères commenceront d'abord, ajoute notre source, par se disputer à propos du sort qui sera réservé à leurs victimes une fois leur instinct bestial assouvi, pour ensuite tabasser une des deux filles. Mais pour le plus grand bonheur des étudiantes, la 607 des ravisseurs emboutira à la bordure de la forêt une autre voiture. S'ensuivra des palabres puis des coups entre les propriétaires des deux véhicules. Un moment d'inattention des ravisseurs dont profitera l'une des filles pour joindre son père grâce à son portable et lui indiquer le lieu de leur détention. La cité Boussouf, lieu de résidence du père, n'étant pas très loin de la forêt sus-indiquée, permettra aux parents des deux victimes, avec l'aide de plusieurs voisins, de rejoindre immédiatement les lieux avant que l'irréparable ne soit commis. Ils procéderont sur place à l'immobilisation d'un des agresseurs, pour neutraliser le second plusieurs centaines de mètres plus loin, aux environs de l'entrée du siège de l'ENMTP. La gendarmerie, qui a été avisée entre temps, procédera à l'arrestation des deux énergumènes, qui se révéleront être des voyous de « luxe » car issus de familles aisées, pour les écrouer par la suite. Quant aux deux jeunes filles, elles rejoindront leurs domiciles choquées après cette mésaventure qui aurait pu prendre une tournure autrement plus dramatique.