Le fait n'est pas habituel. C'est même un événement de taille pour le centre universitaire d'El Tarf que de réunir les chefs des établissements de l'enseignement supérieur du nord-est du pays. En effet, à l'initiative du directeur du centre universitaire d'El Tarf, les recteurs et directeurs des centres universitaires de Annaba, de Guelma, de Skikda, d'Oum El Bouaghi, de Khenchela et le directeur de l'Ecole nationale d'enseignement supérieur de Constantine parrainé par le recteur de l'université Emir Abdelkader de Constantine n'ont pas hésité à répondre à l'invitation pour animer une journée d'information sur le nouveau système de l'enseignement supérieur, le LMD, à l'intention des étudiants et des enseignants d'El Tarf qui en sont à leur première année d'application en biologie. Les intervenant ont expliqué longuement et en détail le LMD (licence, master, doctorat) et ont fait part de leurs expériences respectives en présentant leur bilan de trois ans déjà à Annaba avec plus de 48% des nouveaux bacheliers qui ont choisi le nouveau système et n'ont pas perdu, selon l'avis général, leur qualité d'enseignants. Les auditeurs ont trouvé les exposés et les débats « captivants, attrayants, intéressants et très pédagogiques ». Le président de séance, le directeur de Guelma en l'occurrence, a eu un mal fou à orienter les débats. Il est vrai que le LMD suscite de l'intérêt autant chez les étudiants, pour lesquels il détermine leur avenir, que chez les enseignants qui évaluent constamment les capacités à atteindre leurs objectifs. Restent l'amont et l'aval du nouveau système de l'enseignement supérieur, c'est-à- dire ceux qui arrivent du lycée, de l'éducation nationale et l'insertion dans le monde du travail.