Les travaux engagés à l'intérieur de la cité universitaire Hydra II suscitent le mécontentement des résidents. Ces travaux devant être engagés durant la période des vacances ont été retardés de plusieurs mois. Les résidents contestent la manière « pour le moins hâtive » avec laquelle sont menés les travaux et ont tenu à le faire savoir « bruyamment » à l'administration. Une pétition a été, d'ailleurs, lancée par une organisation estudiantine pour obliger celle-ci à se conformer à « ses exigences ». La période choisie pour engager les travaux de ravalement des pavillons est également l'autre point soulevé par les étudiants de cette cité prise comme dans un étau par le bidonville dénommé Doudou Mokhtar. Ces étudiants attestent que la préparation des examens a été perturbée. Ils en appellent aux responsables pour remédier le plus tôt possible à cette situation « fâcheuse ». Pour les étudiants, ces mêmes travaux sont menés à pas de charge en prévision, susurre-t-on, de l'événement « Alger, capitale de la culture arabe » qui atteindra son paroxysme durant le mois de mai. Les étudiants, pour rappel, seront cette année, à en croire des indiscrétions, « renvoyés » chez eux plutôt que prévu. En plus des campus qui fermeront plus tôt, on croit savoir que les résidences universitaires verront également leurs portes fermées, au mois de mai ou au plus tard à la mi-juin. Cette situation ne manquera pas de susciter l'émoi des étudiants en post-graduation, eux qui sont souvent ballottés, à chaque fin d'année universitaire, entre les différents services de la cité.