Âgé de 42 ans, Habbel Boukhari est à la fois gestionnaire, encadreur et concepteur de costumes et de décors dans les œuvres cinématographiques et théâtrales. Il est diplômé en scénographie et a été installé à la tête du conservatoire de musique de Chlef en 2005. Comment évaluez-vous votre travail à la tête de cet établissement ? Je crois que j'ai été à la hauteur de la confiance placée en moi par les autorités locales et les responsables du secteur. Ces derniers m'ont beaucoup aidé à amorcer le décollage tant attendu de façon à doter la wilaya de son premier établissement de formation musicale et de danse classique. Les résultats sont là pour témoigner de la réussite de notre mission consistant à prendre en charge la relève de demain, sur des bases saines et solides. Avez-vous les moyens de votre politique ? Sur le plan matériel, nous avons tout ce qu'il faut en matière, notamment du personnel d'encadrement et des équipements de formation. Malheureusement, ce qui nous fait défaut, c'est le propre statut de l'établissement qui définit tous les moyens de son fonctionnement. Vos projets ? Je suis constamment sollicité par les producteurs de films et pièces théâtrales pour l'élaboration des décors et costumes de leurs créations. J'ai déjà pris part au film Beur, Blanc, Rouge de Zemmouri et je suis à présent sur d'autres œuvres, dont le film « Trahison » de Philippe Phocan sur la guerre d'Algérie et celui d'Ahmed Rachedi sur l'histoire du chahid Mostefa Benboulaid.